Bonjour besoin d'aide svp pour mon dm voici le texte
Lindiwe leva le poing. Et ce n'était pas n'importe quel chant: c'était l'hymne du Congres national africain, Nkosi Siselel' iAfrika. Cela rappela à Nicolas soudain tant de choses! Tant de choses qui l'imitaient ... et qu'il regrettait, aussi. Il avait grandi avec cette chanson qui résonnait à travers tout le pays, mais dont ses compatriotes blancs étaient s protégés. Il se demanda comment allait sa seur ( Rosa seur de Lindiwe). n lui avait écrit quand Jacob était mort, mais il n'avait reçu d'elle qu'un bref remerciement. Comme il n'y pouvait rien, il avait essayé de l'oublier. En vain... A cette occasion ( le proces de Nathaniel), le nom de Jacob Swiece, l'un des grands 10 criminel du pays et héros de la résistance, avait été fréquemment cité. Jacob était un type bien, pensa Nicolas. Il n'avait rien fait qui méritât une fin sì horrible. Mais, dans ce cas, Nathaniel non plus, et des milliers d'autres comme eux! C'est ce pays, ce foutu pays... Jacob avait sacrifié le salut de sa propre famille à son amour des hommes. Et il l'avait fait en toute connaissance de cause, parfaitement conscient du sacrifice qu'il s'imposait. Et, malgré tout, il 15 avait été heureux... Lindiwe regarda son fils droit dans les yeux. Elle lui sourit et il lui rendit son sourire. Elle le trouva beau, malgré sa longue détention. Loin de le diminuer, les tortures l'avaient rendu plus fort. Elle jeta alors un coup d'oeil au juge. Il s'affairait dans ses papiers, ce vieil homme dont 20 les mains blanches ne cessaient de trembler. Lindiwe ne parvenait même pas à le hair, car elle était certaine de ce qu'il allait faire. Ce n'était pas un être humain, mais une machine au service d'une société qui lui avait appris qu'il était plus fort que ces jeunes noirs qui se tenaient devant lui, dans le box des accusés. Eh bien, on l'avait trompé, pensa-t-elle. rien que chez les Boape, Nathaniel était le 25 troisième à affronter la mort pour le salut de son peuple. Et cette situation se reproduirait dans d'autres familles. Encore et encore. Comment, alors, les pauvres mains du juge blanc auraient-elles pu arrêter ces forces qui étaient en marche? Les forces de l'histoire? Elle sourit de nouveau, avec défi. Mais, au fond d'elle même, son cæur était pris dans un étau, et seule la puissance de sa 30 volonté lui permettait d'arrêter les sanglots qui se pressaient dans sa gorge. Nathaniel ne cilla même pas lorsque le juge prononça la sentence. La décision du tribunal n'était pas une surprise. Tous les trois, ils étaient condamnés à mort pour avoir été arrêtés en possession de munitions. 35 II eut vaguement conscience que la foule commençait à s'agiter, que le juge levait son marteau, que la police se préparait à intervenir, Il se tourna vers ses parents qui l'observaient, et leur douleur était si evidente qu'elle lui dechira le caur. Incapable d'en supporter davantage, il regarda ailleurs. Pendant un instant, il se sentit perdu. 40 Et, soudain, il sut quoi faire et il sut que c'était bien. Il se dressa, et ses deux camarades se dressèrent avec lui, en un synchronisme parfait. Ensemble, ils levèrent le poing.
Questions:
1. De quel type de texte est extrait ce passage ? soit extrait de discours, extrait de roman ou un article.
2. qui sont les personnages en présence. pouvez-vous établir des liens entre tous
3. où se déroule précisément l'action
4. relever les indices du texte qui situe politiquement ce récit
5. de quel procès s'agit-il qui est jugé dans cet extrait pour quelle raison .
merci d'avance .
