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Sagot :
Bonjour,
Il s'agit d'un essai, et non d'une dissertation philosophique ?
Dans ce cas, c'est compliqué car ça engage ta propre conception et demande ce que tu en penses toi.
Ainsi commence par te poser la question : quelle est la source de la morale ?
Ce n'est qu'en répondant à cette question, ayant défini quelle est la base morale que tu choisis que tu pourras te poser la question de la fidélité dans les relations amoureuses.
Quelques exemples assez classique en Occident pour t'aguiller :
Cas 1 :
L'existentialisme, un peu selon l'idée de Sartre, donc absolument libre sans aucun déterminisme, joint à l'athéisme, ainsi l'homme est la seule source de valeur ou de morale. Ainsi, la morale est relative à chaque personne, la seule altération de cette liberté et de ce choix de ce qui est moral ou non va être autrui, d'où sa fameuse phrase "l'enfer c'est les autres".
Partant de cela, si tu penses être la seule source de la morale, tu peux en déduire ce que tu veux sur la question des relations amoureuses, soit affirmer que c'est moral de de ne pas être fidèle, si je choisi seulement d'être guidé par mes pulsions, que je sois engagé dans une relation amoureuse, soit je choisis de me contraindre et d'aliéner mon absolue liberté en choisissant avec mon partenaire le cadre de notre relation.
Donc dans ce cas, avec cette base morale, on peut aboutir à ce que l'on veut.
Cas 2 :
La source du bien (et donc de la morale), n'a pas grand chose à voir avec l'homme, cela vient de Dieu. (c'est le cas par exemple du christianisme). Ainsi la moralité ne dépend pas de nous, le bien est indépendant de ce que nous choisissons ou non. Ce n'est pas nous qui fixons les règles.
Dans ce cas là, si la morale est une morale croyante de type chrétienne, il est morale de prôner la fidélité (suivant la Bible et les commandements de l'Eglise qui sont source de la morale), avec les arguments habituels (les hommes et les femmes sont égaux, ainsi, il ne peut y avoir qu'une seule femme pour un seul homme, devenant ainsi une seule chair etc.)
Avec cette base morale (chrétienne) : il est moral de prôner la fidélité.
Voilà les deux exemple peut-être le plus en opposition, on pourrait faire de même avec la morale Kantienne (où la question morale va plus porter sur la rectitude de l'intention et ainsi la formulation d'impératifs), si tu pars plutôt chez Nietzsche alors morale des faibles ou des forts ? Si morale des forts, alors dans le cas de la fidélité, l'homme devant quasiment assujettir la femme, la question de la fidélité ne relève que de la coercition chrétienne.
Enfin bref, j'espère que cela t'aura donné quelques pistes de réflexion !
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