Réponse :
Ma chère daisy.
Je ne pouvais pas le croire : des rhinocéros traversant la place du village et peu à peu, cette habitude qui s'est installée. Je ne pouvais pas croire que tu trouves cela naturel et que tu écoutes Jean qui semblait trouver fort acceptable de devenir rhinocéros. Mais enfin, se transformer en animal fort et brutal, balayer tout sur son passage, être indifférent aux arguments raisonnables. Je ne pouvais pas adhérer à ces comportements violents, changeants et arbitraires. Quand j'ai vu la corne pousser sur ton front, j'ai pris peur et j'ai cru que je t'avais perdue.
Ma lettre est mon dernier espoir.
Daisy, tu étais tout pour moi.
Béranger
