Pour fuir la police, le cambrioleur saute dans l’étang des crocodiles. Il prend son élan et fait un grand bond depuis la fenêtre de la maison, alors que les policiers arrivent à l’étage. Ceux-ci le regardent atterrir dans l’eau, impuissants, et disparaître en éclaboussant les environs.
Le cambrioleur se met à se débattre avec l’eau, en bougeant frénétiquement les bras et les jambes. De l’eau sale lui rentre dans les poumons : il ne sait pas nager. Dans la panique, il a eu l’idée de sauter, se disant peut-être que c’était le seul moyen de s’en sortir. Il n’en fut pas moins que le sac d’argent se déchire, répandant son contenu autour du voleur, et que l’agitation attire une horde de crocodiles verts, jaunes et affamés. Deux, trois, peut-être quatre, les reptiles se réunissent autour du pauvre homme et s’approchent dangereusement de lui. C’est alors qu’un coup de feu retentit, et que le voleur ferme les yeux. Quelque chose de chaud vient de lui gicler au visage : du sang. En effet, les deux policiers, descendus à la poursuite du suspect, viennent de tirer sur le crocodile et de lui sauver la vie. Toujours en panique, le cambrioleur est secouru par les policiers qui lui tendent une serviette blanche, dans laquelle il s’enroule. Ils conduisent le suspect parcouru de frissons à l’entrée de la maison, où le propriétaire discute avec d’autres agents. Arrivé devant lui, le voleur l’étreint de manière inattendue, secoué par la vision de la mort et de son altercation avec les crocodiles. Les policiers lui passent alors les menottes et le font entrer dans le véhicule de police pour l’emmener au commissariat.
J’espère que cela convient à la consigne, et s’il est précisé que le texte doit être au passé alors n’oublie pas la concordance des temps.
Bonne journée !
