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bonjour , aidez moi svp
Pauline A Dumas ( la mort de l'héroïne )
la fin du roman ;
Le balcon de ma chambre donnait sur ces
jardins enchantés que nous avions vus du lac en
nous approchant de Sesto. Au milieu des touffes
de citronniers et des massifs de lauriers-roses,
quelques statues debout sur leurs piédestaux se
détachaient aux rayons de la lune, blanches
comme des ombres. À force de fixer les yeux sur
une d’elles, ma vue se troubla, il me sembla la
voir s’animer et qu’elle me faisait signe de la
main en me montrant la terre. Bientôt cette
illusion fut si grande que je crus m’entendre
appeler ; je portai mes deux mains à mon front,
car il me semblait que je devenais fou. Mon nom,
prononcé une seconde fois d’une voix plus
plaintive, me fit tressaillir, je rentrai dans ma
chambre et j’écoutai ; une troisième fois mon nom arriva jusqu’à moi, mais plus faible. La voix
venait de l’appartement à côté, c’était Pauline qui
m’appelait, je m’élançai dans sa chambre.
C’était bien elle... elle, expirante, et qui
n’avait pas voulu mourir seule, et qui, voyant que
je ne lui répondais pas, était descendue de son lit
pour me chercher dans son agonie ; elle était à
genoux sur le parquet... Je me précipitai vers elle,
voulant la prendre dans mes bras, mais elle me fit
signe qu’elle avait quelque chose à me
demander...
Puis, ne pouvant parler et sentant qu’elle allait
mourir, elle saisit la manche de ma chemise,
l’arracha avec ses mains, mit à découvert la
blessure à peine refermée, que trois mois
auparavant m’avait faite la balle du comte
Horace, et, me montrant du doigt la cicatrice, elle
poussa un cri, se renversa en arrière et ferma les
yeux.
Je la portai sur son lit, et je n’eus que le temps
d’approcher mes lèvres des siennes pour
recueillir son dernier souffle et ne pas perdre son
dernier soupir.
La volonté de Pauline fut accomplie ; elle dort
dans un de ces jardins qui dominent le lac, au
milieu du parfum des orangers et sous l’ombrage
des myrtes et des lauriers-roses.
– Je le sais,
répondis-je à Alfred, car je suis arrivé à Sesto
quatre jours après que tu l’avais quitté ; et, sans
savoir qui elle renfermait, j’ai été prier sur sa
tombe.
LES QUESTIONS;
1) montrez que le décor de cette dernière scène est inquiétant
2) quels éléments permettent de considérer cette mort comme tragique ?
3) commentaire ( introduction, développement et conclusion )
mercii beaucoup