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Sagot :
Nous observons dans l’ expérience de Paster, si l’ on injecte le choléra à des animaux , ils meurent. À l’ inverse, si dans un premier temps une solution de choléra vieillissante est injectée à des animaux puis une semaine après une solution de choléra « active » est injectée, les animaux survivent. Comment expliquer ces résultats ?
Il est possible d’ observer une réaction immunitaire aux intensités différentes quand l’ organisme rencontre à deux reprises un même pathogène. Si nous prenons l’ exemple de la variole, lors du premier contact , la sécrétion des premiers anticorps s’ effectue une semaine après la contamination contrairement au second contact où la sécrétion débute seulement une journée après la contamination. La première réaction est également moins intense que la seconde ( environ 3 fois moins) et atteint son optimum au bout d’ une semaine contre deux jours lors du second contact. Au cours du premier contact il est possible d’ observer la fabrication de lymphocytes mémoires spécifiques au pathogène.
Nous savons que ces lymphocytes mémoires sont conservés dans l’ organisme et sont réactivés dès un nouveau contact avec le pathogène qui les a engendré.
Nous en déduisons que lors du premier contact, le système immunitaire ne connais pas le pathogène , il faut donc le temps pour que ce corps étranger soit identifié, que les lymphocytes soient créés , produits et qu’ ils entrent en action. À cette occasion des lymphocytes mémoires sont créés et conservés. Lors d’ un nouveau contact , ce corps étranger est donc plus rapidement détecté puisque l’ organisme possède déjà les outils pour l’ identifier (avec les lymphocytes mémoires) , le temps de réaction est donc plus rapide. De la même façon le corps possède déjà le modèle pour produire les lymphocytes spécifiques contre ce pathogène (toujours grâce aux lymphocytes mémoires). Il n’ y a donc pas besoin de les créer mais simplement de les copier et de les produire à grande échelle. À cette occasion de nouveaux lymphocytes mémoires sont recréés en plus grande quantité et l’ immunité devient de plus en plus efficace.
Dans le cas de l’ expérience de Paster et Janner le premier contact avec la maladie n’ a pas suffi à détruire le virus. L’organisme est donc mort. Dans la seconde expérience , la souche de la maladie était peu efficace . Elle ne s’ est pas développée par contre une réponse immunitaire primaire a bien eu lieu, ce qui a permis de créer des lymphocytes mémoires. Lors du second contact avec le même pathogène actif ,l’ organisme a déclenché une réponse immunitaire secondaire qui alors a été suffisamment importante pour vaincre la maladie.
Une méthode qui peut être intéressante serait donc d’ injecter aux individus des virus inactifs pour éduquer le système immunitaire pour qu’ il puisse réagir lors d’ un nouveau contact avec un pathogène virulent. Ce principe se nomme la vaccination.
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