Answered

Découvrez les réponses à vos questions facilement sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Connectez-vous avec des professionnels sur notre plateforme pour recevoir des réponses précises à vos questions de manière rapide et efficace. Obtenez des réponses immédiates et fiables à vos questions grâce à une communauté d'experts expérimentés sur notre plateforme.

Bjr,

Il faut faire une commentaire lineaire de ce texte :


Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage.

Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas.

Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu.


Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.

Merci


Sagot :

Réponse : Le contexte : Déclaration des droits de la femme et de la  citoyenne - Olympe de Gouges

POSTAMBULE  

"  Femme, réveille-toi"

I. Des propos paradoxaux

- rappel des comportements  condamnables des femmes : qui commence par une antithèse : "Les femmes ont fait plus de mal que de bien. " "elles commandent au crime comme à la vertu".

Elle cite : la dissimulation, la ruse, l'usage des charmes, une administration nocturne, la cupidité, l'ambition.

- la manipulation du pouvoir pendant des siècles, qui les utilise (énumération : "le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ;")

II. Un temps révolu.

La fin  de l'extrait est si concise qu'elle prend toute sa force :

"ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé."

- le projet d'Olympe de Gouges : les droits des femmes  : le respect au lieu du mépris.

Merci d'utiliser notre service. Notre objectif est de fournir les réponses les plus précises pour toutes vos questions. Revenez pour plus d'informations. Merci d'utiliser notre service. Nous sommes toujours là pour fournir des réponses précises et à jour à toutes vos questions. Nous sommes ravis de répondre à vos questions sur Laurentvidal.fr. N'oubliez pas de revenir pour en savoir plus.