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s'il vous plaitbje doit faire un commentaire dessus et je n'y arrive pas pourriez vous m'aider merci.

Tristan Corbière, Les Amours jaunes, 1873. PAUVRE GARÇON La Bête féroce. Lui qui sifflait si haut, son petit air de tête, Était plat près de moi ; je voyais qu’il cherchait… Et ne trouvait pas, et… j’aimais le sentir bête, Ce héros qui n’a pas su trouver qu’il m’aimait. J’ai fait des ricochets sur son cœur en tempête. Il regardait cela… Vraiment, cela l’usait ?… Quel instrument rétif à jouer, qu’un poète !… J’en ai joué. Vraiment — moi — cela m’amusait. Est-il mort ?… Ah — c’était, du reste, un garçon drôle. Aurait-il donc trop pris au sérieux son rôle, Sans me le dire… au moins. — Car il est mort, de quoi ?… Se serait-il laissé fluer de poésie… Serait-il mort de chic, de boire, ou de phtisie , Ou, peut-être, après tout : de rien… ​


Sagot :

Réponse :

I. Paroles d'une femme cruelle qui se moque du poète

("J'ai fait des ricochets sur son coeur en tempête.")

II. Corbière qui use de dérision pour parler de lui

- il cherche, ne trouve pas

- la métaphore : instrument rétif

iII. Le poète est décidément, un poète maudit

'(le titre : pauvre garçon)

Explications :

Tristan CORBIERE

1845 - 1875  

Pauvre garçon

Lui qui sifflait si haut, son petit air de tête,

Etait plat près de moi ; je voyais qu'il cherchait...

Et ne trouvait pas, et... j'aimais le sentir bête,

Ce héros qui n'a pas su trouver qu'il m'aimait.

J'ai fait des ricochets sur son coeur en tempête.

Il regardait cela... Vraiment, cela l'usait ?...

Quel instrument rétif à jouer, qu'un poète ! ...

J'en ai joué. Vraiment - moi - cela m'amusait.

Est-il mort ?... Ah - c'était, du reste, un garçon drôle.

Aurait-il donc trop pris au sérieux son rôle,

Sans me le dire... au moins, - Car il est mort, de quoi ?...

Se serait-il laissé fluer de poésie...

Serait-il mort de chic, de boire, ou de phtisie,

Ou, peut-être, après tout : de rien... ou bien de Moi.

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