tonAlba
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Bonjour est-ce que quelqu’un peut m’aider pour cet exercice ? Merci.


Complétez le texte en conjuguant les verbes entre parenthèses au temps qui convient.

Des Grieux est auprès de Manon qui se meurt.
Nous (passer) tranquillement une partie de la
nuit. Je (croire) ma chère maîtresse endormie et je
n' (oser) pousser le moindre souffle, dans la crainte
de troubler son sommeil. Je m' (apercevoir) dès le
5 point du jour, en touchant ses mains, qu'elle les
(avoir) froides et tremblantes. Je les (approcher)
de mon sein, pour les échauffer. Elle (sentir) ce
mouvement, et, faisant un effort pour saisir les
miennes, elle me (dire), d'une voix faible, qu'elle se
10 (croire) à sa dernière heure. Je ne (prendre) d'abord
ce discours que pour un langage ordinaire dans
l'infortune', et je n'y (répondre) que par les tendres
consolations de l'amour. Mais, ses soupirs fré-
quents, son silence à mes interrogations, le serre-
15 ment de ses mains, dans lesquelles elle (continuer)
de tenir les miennes, me (faire) connaître que la
fin de ses malheurs (approcher).
D'après Abbé Prévost, Manon Lescaut (1731).

Sagot :

Réponse :

Explications :

    Nous avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je croyais ma chère maîtresse endormie et je n'osais pousser le moindre souffle, dans la crainte de troubler son sommeil. Je m'aperçus dès le point du jour, en touchant ses mains, qu'elle les avait froides et tremblantes. Je les approchai de mon sein, pour les échauffer. Elle sentit ce mouvement, et, faisant un effort pour saisir les miennes, elle me dit, d'une voix faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce discours que pour un langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y répondis que par les tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains, dans lesquelles elle continuait de tenir les miennes me firent connaître que la fin de ses malheurs approchait.

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