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Sagot :
Bonjour
Si l’atteinte d’un progrès en matière de connaissance scientifique ne peut pas se faire sans une observation préalable de faits, il est alors nécessaire de procéder par la suite à une interprétation de ceux-ci, sans quoi tout progrès serait compromis. On peut alors dire aisément que l’observation est une phase dans le processus de connaissance. Celle-ci demeure en effet un moment essentiel de la connaissance. Bien observer, rester attentif au phénomène, s'appliquer à le décrire fidèlement sont autant de qualités qui caractérisent le savant. Mais cette observation est toujours orientée et guidée par une réflexion théorique : elle n'a donc rien d'immédiat ni de fortuit. Elle est le produit, le résultat de la connaissance bien plus que sa condition nécessaire. Ce qui est sûr, c’est que la notion de progrès des sciences ne repose pas sur un processus cumulatif. Il faut alors que nous ayons conscience de ce que toute avancée du savoir se fait dans une conquête de l’inconnu. C’est un peu comme si un spéléologue trouvait l’entrée d’une grotte. Au début, il pourrait se vanter de sa découverte. Mais sa suffisance disparaitrait quand il se rendrait compte que la première salle ouvre sur une multitude d’autres. Si nous prenons l’exemple des découvertes concernant la connaissance du cerveau humain. Les premiers à avoir découvert les régions du cerveau avaient accompli un grand dessein. Mais ce n’était qu’un premier pas qui n’a fait que révéler d’autres mystères de notre cerveau qui restent encore à explorer. La quête incessante du progrès exige donc que l'on mette en cause le caractère immédiat de l'observation dans l'élaboration et la constitution d'une véritable connaissance. Ainsi, on peut dire que l’observation de l’accumulation des faits est une condition certes nécessaire, mais loin d’être suffisante pour parvenir au progrès. La connaissance scientifique progresse donc par l’accumulation des faits, mais pas seulement ; c’est en fait par leur interprétation et leur insertion dans une théorie, une réflexion que la connaissance scientifique progresse.
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