Découvrez les réponses à vos questions facilement sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Connectez-vous avec des professionnels prêts à fournir des réponses précises à vos questions sur notre plateforme complète de questions-réponses. Obtenez des solutions rapides et fiables à vos questions grâce à des professionnels expérimentés sur notre plateforme de questions-réponses complète.

Bonjour j’aurais besoin d’aide . Je doit faire une dissertation mais je n’ai pas le plan .


Sujet : Faut-il craindre la moral ?

Sagot :

Ruwen Ogien défendait un minimalisme moral, considérant que ce qu’on peut légitimement interdire, c’est qu’on nuise aux autres, et que, pour le reste, il fallait laisser les individus mener leur vie comme ils l’entendent. L’éthique n’avait de sens, selon lui, qu’en étant limitée. « Qui peut le plus peut le moins ». Si la réception du minimalisme moral défendu par Ruwen Ogien ne vérifie pas vraiment l’adage, elle engage une discussion essentielle et passionnante sur les conditions auxquelles les normes et les valeurs morales peuvent servir un projet politique émancipateur. Le philosophe Ruwen Ogien nous a quitté·e·s le 4 mai 2017 après plusieurs années de lutte contre le cancer et l’écriture de ses Mille et une nuits. Dans ce dernier ouvrage, son expérience personnelle de la maladie « comme drame et comme comédie » informe une critique vigoureuse et mordante des vertus rédemptrices qui lui sont communément associées ainsi que de sa prise en charge par l’institution médicale. Confronté·e·s à une expérience similaire, certain·e·s ont alors découvert un discours iconoclaste sur la souffrance et au-delà une voix singulière dans le paysage intellectuel français. Pour celles et ceux que cette voix accompagnait déjà, la double critique du « dolorisme » et du paternalisme réactivait le ton et les thèmes caractéristiques d’un projet philosophique qui s’est progressivement construit, unifié et affiné autour d’une thèse ou d’une position dont la paternité porte désormais le nom de Ruwen Ogien : celle du minimalisme moral. Une formule, qui donne son titre à la première partie de La panique morale, paru en 2004, en offre en condensé : « trop d’éthique tue l’éthique ».
J’espère t’avoir aidé !
Merci de votre passage. Nous nous efforçons de fournir les meilleures réponses à toutes vos questions. À la prochaine. Merci d'utiliser notre plateforme. Nous nous efforçons de fournir des réponses précises et à jour à toutes vos questions. Revenez bientôt. Merci de faire confiance à Laurentvidal.fr. Revenez nous voir pour obtenir de nouvelles réponses des experts.