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Sagot :
Savoir sur quels critères moraux juger d'un acte est un grand problème d'éthique. Juger c'est se prononcer sur le bien ou le mal d'une action. Or, pour juger, il faut être en possession de toutes les connaissances et de tous les paramètres nécessaires à l'établissement du jugement.
L'intention est du domaine de la pensée. Il est évident que nous ne pouvons avoir accès à l'intériorité d'un être. Comment se prononcer alors ? Dans le domaine légal, on voit bien que le légiste a fait une distinction entre, par exemple le meurtre avec préméditation et celui sans intention de donner la mort. Un passage à l'acte précédé d'une intention de nuire relève des circonstances aggravantes ; à l'inverse, sans préméditation, le passage à l'acte spontané bénéficie de circonstances atténuantes. Une intention non mise en application par le passage à l'acte, donc qui reste sans conséquences, doit-elle être prise en compte dans notre jugement sur autrui ? Cependant le dicton populaire dit « c'est l'intention qui compte ».
Comment juger de la moralité d'un acte ? Pour Schopenhauer, la moralité d'un acte ne peut absolument pas se juger sur l'acte lui-même. Et si c'est bien sur ses actes que l'on peut juger quelqu'un, qui jugera celui qui juge ? Peut-on s'autoriser à penser qu'un être suprême détient l'ultime capacité à juger ? (dans la religion, on parle de « jugement dernier ») ? Ou est-ce l'homme qui, en s'octroyant la capacité à juger, s'approcherait alors du divin ?
Il semblerait qu'en pratique, il faille juger l'acte. Ainsi le Droit est là pour juger des actes, et la morale des intentions.
J’espère t’avoir aidé ?
L'intention est du domaine de la pensée. Il est évident que nous ne pouvons avoir accès à l'intériorité d'un être. Comment se prononcer alors ? Dans le domaine légal, on voit bien que le légiste a fait une distinction entre, par exemple le meurtre avec préméditation et celui sans intention de donner la mort. Un passage à l'acte précédé d'une intention de nuire relève des circonstances aggravantes ; à l'inverse, sans préméditation, le passage à l'acte spontané bénéficie de circonstances atténuantes. Une intention non mise en application par le passage à l'acte, donc qui reste sans conséquences, doit-elle être prise en compte dans notre jugement sur autrui ? Cependant le dicton populaire dit « c'est l'intention qui compte ».
Comment juger de la moralité d'un acte ? Pour Schopenhauer, la moralité d'un acte ne peut absolument pas se juger sur l'acte lui-même. Et si c'est bien sur ses actes que l'on peut juger quelqu'un, qui jugera celui qui juge ? Peut-on s'autoriser à penser qu'un être suprême détient l'ultime capacité à juger ? (dans la religion, on parle de « jugement dernier ») ? Ou est-ce l'homme qui, en s'octroyant la capacité à juger, s'approcherait alors du divin ?
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