Trouvez des réponses rapides et précises à toutes vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Posez vos questions et recevez des réponses détaillées de professionnels ayant une vaste expérience dans divers domaines. Découvrez une mine de connaissances de professionnels dans différentes disciplines sur notre plateforme conviviale de questions-réponses.

Bonsoir j’aimerais savoir ce qu’on fait des ONG pour protéger l’environnement et ce qu’ils ont fait pour le Bangladesh svp je trouve pas sur internet

Sagot :

demet

L’hyper-salinité des sols provoquée par les inondations récurrentes rend l’agriculture particulièrement difficile et menace les moyens d’existence des populations. L’insécurité alimentaire ainsi que la malnutrition sont grandissantes. Ces problèmes nutritionnels sont aggravés par la mauvaise qualité bactériologique de l’eau, ainsi que par la présence d’arsenic dans les sources d’eau principales du pays.

Le Bangladesh connaît ainsi une urbanisation galopante, avec des populations qui migrent vers les villes pour échapper à la pauvreté rurale et aux catastrophes naturelles. Entre 300 000 et 400 000 personnes arrivent chaque année à Dhaka, et 30 % d’entre elles s’installent dans un des 5 000 bidonvilles de la capitale, où le manque d’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’insalubrité et la pollution sont criants. Ces populations invisibles et marginalisées ne peuvent faire entendre leur voix et revendiquer leurs droits seules.

Le pays fait face également, dans la région de Cox’s Bazar, à l’afflux de plus de 900 000 Rohingyas venus du Myanmar voisin, majoritairement depuis le 25 août 2017 suite à la vague de violence dans le Nord de l’État de Rakhine au Myanmar. Ces centaines de milliers de personnes font face à une situation humanitaire inextricable et à des besoins alarmants en termes de protection, de sécurité alimentaire, de santé et de nutrition et d’accès aux services de bases comme l’eau, l’assainissement ou l’hygiène. Après plus de 3 ans, la présence de ces réfugiés a entraîné une pression critique sur la gestion des ressources en eau, en nourriture et en abris, l’accès à la terre, et un regain de tensions avec les communautés d’accueils de la zone déjà vulnérables. La pandémie du COVID-19 en 2020 a d’autant plus exacerbé les différents enjeux auxquels doivent faire face le Bangladesh et les Rohingyas qui y sont réfugiés.