Réponse:
J'étais arrivée depuis seulement quelques minutes et le paysage m'absorbait déjà. Nous étions installés au beau milieu de nul part, c'était si reposant. À cette période, les feuilles brillaient de reflets multicolores, que le soleil leur offrait. Les fleurs naissaient timidement et peuplaient l'entièreté des parterres verdoyants, pourtant peu entretenus. C'était merveilleux, je contemplait les arbres fruitiers s'épanouir et les nombreuses vies présentes sous terre et dans l'air se réapproprier les lieux. Tout autant que nous d'ailleurs. Après de longues minutes à rêver, ma chère tante était arrivée, sans que je ne m'en rende compte, j'étais bien trop concentrée sur ce qui m'entourait. Je la saluait, cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu. Avait-elle toujours été si ridée ? Si grisonnante ? Ses cheveux avait-ils toujours été si courts ? Je ne me souvenais plus. Elle devait avoir une soixantaine d'années aujourd'hui. Je la détaillait, tout en appréciant les gourmandises qu'elle m'avait gentiment proposé. Elle était vêtue d'une simple robe, un peu vieillotte et d'un tablier. Une petite pince dans les cheveux, certainement dans un but pratique et non esthétique d'ailleurs. Je me rendais aussi compte qu'elle n'était plus si grande que dans mes lointains souvenirs. Un mètre soixante cinq tout au plus. Je la dépassait au moins d'une tête. Pendant notre séjour, nous n'avons rien fait de particulier ou d'extraordinaire, et pourtant... Personnellement, je passais mon temps dans le jardin ou bien avec ma tante. J'avais appris à la redécouvrir, je ne me rappelais pas d'une si gentille femme, toujours soucieuse des autres. Elle l'était presque trop, à vrai dire. De mes yeux de jeune enfant, à l'époque, je ne m'étais certainement pas rendue compte d'à quel point elle était seule. Elle ne possédait plus personne à part ma mère, sa sœur cadette de presque vingt années donc. Celle qui, en comparaison, possédait tout ce que ma tante n'avais pas. Un mari, des enfants, une vie confortable et entourée... Pendant que que ce bout de femme vivait cloîtrée chez elle au milieu de la nature, sans personne sur qui réellement compter. Je ne comprenais pas comment, même avec une telle solitude, elle pouvait autant garder le cœur sur la main. Je l'adorait, je la respectait du plus profond de moi même. Si je n'étais pas proche de ma mère, je savais qu'à partir de maintenant, je pouvais compter sur elle . Bientôt, je devrais rentrer chez moi et je sais qu'elle me manquera terriblement. En l'espace de deux petites semaines, j'avais pris l'habitude de toute cette routine. J'émergeait aisément chaque matins, doucement réveillée par un brin de soleil matinal, puis je descendai dire bonjour à ma famille, portée par les effluves d'un déjeuner précautionneusement préparé par ma tante. Ce qu'elle cuisinait bien ! Ensuite, le temps passait rapidement, entre les longues discussions que j'entretenais avec elle, ma contemplation quotidienne du paysage, mes lectures allongée dans l'herbe fraîche et le temps que je prenais pour prendre soin de moi. C'était à présent le moment de partir. Oui, j'étais triste. Mais une chose était sûre, je reviendrai vite. Ses deux semaines m'avaient semblé irréelles et pourtant si simples. J'étais à mille lieux de mon stresse quotidien habituel, de la pression des études, de mon anxiété.. J'étais à présent ressourcée et prête à retourner affronter ma vie.
Explications:
J'ai écrit ce petit récit pour t'aider, je pense qu'il répond bien au sujet. Cependant, je ne sais pas en quelle classe tu es ni ton niveau scolaire. Il se pourrait bien que ce que j'ai écrit détonne beaucoup trop avec tes précédents travaux. C'est compliqué de demander de l'aide sur un travail d'écriture sachant que chacun a son style. À toi de voir. Pareil si tu es un garçon, tu devras changer les terminaisons au masculin. Même si tu ne l'utilise pas, j'ai pris du plaisir à l'écrire donc c'est tout bénef :))
