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Réécriture.


Je suis atterrée, accablée sous le coup d'une pareille trahison. Je n'ai donc plus
personne au monde à qui me plaindre. [Ma mère) ne songe même pas à venir me délivrer,
ce qu'elle veut c'est que je reste ici, en me sentant moins malheureuse. Jamais plus je ne
pourrai me confier à personne. Je devais montrer un si total, si profond désespoir que tout
à coup mon père, abandonnant cette réserve, cette distance qu'il montre toujours ici à mon
égard, me serre dans ses bras plus fort qu'il ne m'avait jamais serrée, même autrefois ...
Nathalie Sarraute, Enfance éd. Gallimard, 1983.
Consigne.


Recopiez le passage extrait d'Enfance en modifiant le pronom personnel « je » en
« vous » (pluriel masculin), le groupe nominal « ma mère » en « vos mères » et « mon père »
en « vos pères ». Soulignez les modifications effectuées.


Sagot :

vous êtes atterrés, accablés sous le coup d’une pareille trahison, Vous n’avez donc plus personne au monde à qui vous plaindre. Vos mères ne songent même pas à venir vous délivrer, ce qu’elles veulent c’est que vous restez ici, en vous sentant moins malheureux. Jamais plus vous ne pourrez vous confier à personne. Vous deviez montrer un si total, si profond désespoir que tout à coup, vos pères, abandonnant cette réserve, cette distance qu’ils montrent toujours ici à vos égards, vous serrent dans leurs bras plus fort qu’ils ne vous avaient jamais serrés, même autrefois.