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Sagot :
Bonjour,
( Ceci est une pure invention ).
Depuis plusieurs mois, le soldat Gaston Laforge est affecté sur le front de Verdun, voici la lettre qu'il écrit à ses parents le 24 juillet 1916.
" Mes chers parents,
Un grand merci pour votre lettre qui m'est arrivée le semaine dernière.
Ici les conditions de vie sont telles qu'il m'a fallu attendre longtemps avant de pouvoir vous répondre, je profite d'une accalmie pour vous donner de mes nouvelles.
Je passe la plus grande partie de mon temps caché dans les tranchées pour me mettre à l'abri et surveiller les Allemands qui sont parfois très proches, nous vivons au milieu des cadavres de soldats et d'animaux, nous chassons les rats qui courent dans la boue, nous subissons les pluies ou la canicule….
Puis se sont les bombardements qui durent des jours et des nuits sans interruption, des milliers d'obus labourent le sol, il n'y a plus d'animaux, plus d'arbres ni de mauvaises herbes, certains hommes perdent la raison, les attaques ennemies se terminent dans des corps à corps à la baïonnette ou à coups de pelles…
Ensuite viennent les assauts, au coup de sifflet il faut sortir des tranchées, courir entre les barbelés et tenter d'atteindre les lignes ennemies où l’on est accueilli avec les mitrailleuses qui tirent 10 balles par seconde et fauchent les hommes au milieu des explosions d'obus.... je vis dans la peur permanente
Parfois, un avion vient mitrailler les tranchées ou lâcher une bombe.
Il faut encore subir les attaques aux gaz asphyxiants durant lesquelles les hommes meurent dans d'horribles souffrances, supporter le masque à gaz qui étouffe à demi, voir ses compagnons mourir les uns après les autres ou perdre la raison.
Je tiens bon, on nous a promis des renforts pour emporter les positions ennemies qui nous bombardent sans cesse.
J'aspire à ma prochaine permission, peut - être début du mois d'août si la situation le permet....
Je vous embrasse tous les deux
Gaston.
Ps : Si vous voyez Charlotte, dites lui que je ne vis pas un jour sans penser à elle. "
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