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Bonjour,
Est-ce que quelqu’un pourrai m’aider à répondre à ses questions svp ?
Il faut lire le texte et répondre au questions pour demain, merci en avance :)

Le texte :

- L’idole ! quelle idole ? " Ce mot avait excité ma curiosité.
" Comment ! on ne vous a pas conté, à Perpignan, comment M. de Peyrehorade avait trouvé une idole en terre ?
- Vous voulez dire une statue en terre cuite, en argile ?
- Non pas. Oui, bien en cuivre, et il y en a de quoi faire des gros sous. Elle vous pèse autant qu'une cloche d'église. C'est bien avant dans la terre, au pied d'un olivier, que nous l'avons eue.
- Vous étiez donc présent à la découverte ?
- Oui, monsieur. M. de Peyrehorade nous dit, il y a quinze jours, à Jean Coll et à moi, de déraciner un vieil olivier qui était gelé de l'année dernière, car elle a été bien mauvaise, comme vous savez. Voilà donc qu'en travaillant Jean Coll qui y allait de tout cœur, il donne un coup de pioche, et j'entends bimm…. Comme s'il avait tapé sur une cloche. Qu'est-ce que c’est ? que je dis. Nous piochons toujours, nous piochons, et voilà qu'il paraît une main noire, qui semblait la main d'un mort qui sortait de terre. Moi, la peur me prend. Je m'en vais à monsieur, et je lui dis : " Des morts, notre maître, qui sont sous l’olivier ! Faut appeler le curé. - Quels morts ? " qu'il me dit. Il vient, et il n'a pas plus tôt vu la main qu'il s’écrie : " Un antique ! un antique ! " Vous auriez cru qu'il avait trouvé un trésor. Et le voilà, avec la pioche, avec les mains, qui se démène et qui faisait quasiment autant d'ouvrage que nous deux.
- Et enfin que trouvâtes-vous ?
- Une grande femme noire plus qu'à moitié nue, révérence parler, monsieur, toute en cuivre, et M. de Peyrehorade nous a dit que c'était une idole du temps des païens... du temps de Charlemagne, quoi !
- Je vois ce que c'est... Quelque bonne Vierge en bronze d'un couvent détruit.
- Une bonne Vierge ! ah bien oui !... Je l'aurais bien reconnue, si ç'avait été une bonne Vierge. C'est une idole, vous dis-je ; on le voit bien à son air. Elle vous fixe avec ses grands yeux blancs... On dirait qu'elle vous dévisage. On baisse les yeux, oui, en la regardant.
- Des yeux blancs ? Sans doute ils sont incrustés dans le bronze. Ce sera peut-être quelque statue romaine.
- Romaine ! c'est cela. M. de Peyrehorade dit que c'est une Romaine. Ah ! je vois bien que vous êtes un savant comme lui.
- Est-elle entière, bien conservée ?
- Oh ! monsieur, il ne lui manque rien. C'est encore plus beau et mieux fini que le buste de Louis-Philippe, qui est à la mairie, en plâtre peint. Mais avec tout cela, la figure de cette idole ne me revient pas. Elle a l'air méchante... et elle l'est aussi.
- Méchante ! Quelle méchanceté vous a-t-elle faite ?
- Pas à moi précisément ; mais vous allez voir. Nous nous étions mis à quatre pour la dresser debout, et M. de Peyrehorade, qui lui aussi tirait à la corde, bien qu'il n'ait guère plus de force qu'un poulet, le digne homme ! Avec bien de la peine nous la mettons droite. J'amassais un tuileau pour la caler, quand, patatras ! la voilà qui tombe à la renverse tout d'une masse. Je dis : Gare dessous! Pas assez vite pourtant, car Jean Coll n'a pas eu le temps de tirer sa jambe.
- Et il a été blessé ?
- Cassée net comme un échalas, sa pauvre jambe ! Pécaïre ! quand j'ai vu cela, moi, j'étais furieux. Je voulais défoncer l'idole à coups de pioche, mais M. de Peyrehorade m'a retenu. Il a donné de l'argent à Jean Coll, qui tout de même est encore au lit depuis quinze jours que cela lui est arrivé, et le médecin dit qu'il ne marchera jamais de cette jambe-là comme de l'autre. C'est dommage, lui qui était notre meilleur coureur et, après monsieur le fils, le plus malin joueur de paume. C'est que M. Alphonse de Peyrehorade en a été triste, car c'est Coll qui faisait sa partie. Voilà qui était beau à voir comme ils se renvoyaient les balles. Paf ! paf ! Jamais elles ne touchaient terre. "


Question :

1. Qui regarde la statue ? Comment la regarde-t-il ?
2. Comment parle-t-il de la statue ? quels sont les termes les plus fréquemment employés ? Quelle image en donnent-ils ?
3. Comment parle-t-il de l’accident de Jean Coll ?
4. Si nous en restions là, que pourrions-nous penser de cette statue ?
5. Quel est le signe de ponctuation dominant ? Pourquoi à votre avis ?
6. Relève les sept termes ou expressions qui permettent de désigner la statue.(passage de : Et enfin que trouvâtes-vous ? …….à : mais vous allez voir…)
7. Classe-les selon qu’ils donnent une image positive ou négative de la statue.


Sagot :

Réponse :

Bonne chance

Explications :

Force

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