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Bonjour.

Question :

1- Par qui cette description est-elle percue ? Justifiez.

2-Que decrit-on dans ce texte ? Justifier.

3-Comment la description de la salle à manger impose t-elle l'impression de misère ? Justifiez.

4-Quelle forme la description prend-elle dans ce passage ? Justifiez.

5-Quelles fonctions pouvez-vous relever dans cet extrait ? Justifiez.

6-Comment expliquez-vous la remarque "enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne" qui clôt le texte ? Justifiez.

 

TEXTE: Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd'hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boite à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses, de chaque pensionnaire. Il s'y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l'appétit, toutes encadrées en bois verni à filets dorés; un cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d'Argand où la poussière se combine avec l'huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu'un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l'intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n'a pas de fange encore, elle a des taches; si elle n'a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture.  
Cette pièce est dans tout son lustre au moment où, vers sept heures du matin, le chat de madame Vauquer précède sa maitresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis ; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet; ses petites mains potelées, sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire l'air chaudement fétide sans en être écœurée. Sa figure fraiche comme une première gelée d'automne, ses yeux ridés, dont l'expression passe du sourire prescrit aux danseuses à l'amer renfrognement de l'escompteur, enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne.

Sagot :

Pour la 1ère question, tu n'as pas le nom de l'auteur, ou le titre de cet extrait ?

2) dans ce texte est décrit une salle, Ligne 1 entièrement boisée. Cette pièce est très sâle. Je justifie: ligne 2 la crasse a imprimé des couches -- Les buffets sont gluants --- les serviettes tâchées ou vineuses -- De très vieux meubles se trouvent là.je cite ligne 8 "indestructibles"proscritspartout, cela veut dire que personne n'en voudrait. ligne 9 un vieux baromètre -- ligne 11 la puissère se combine avec l'huile -- une table dont la toile cirée est grasse . les chaises extropiés, des paillassons miteux (sales, vieux,) des charnières qui ne tiennent plus. 

3) la description de la salle à manger reflète la misère par la succession des adjectifs qualificatifs, tels que, misérables, exécrables, vieux, manchot, là règne une misère sans poésie, une misère économe, l'air est chaud, fétide, c'est écoeurant.

4) dans ce passage la misère nous est présentée par la vétusté des meubles, l'odeur,

5) je ne comprends pas quelles fonctions

6) " Enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne" Cette remarque s'applique à madame Vauquier, veuve qui vit là, dans cette pension. Sa description physique la présente comme très négligée, ses pantoufles grimacent, comme tout ce qui remplit la pièce. sur elle suinte le malheur comme la saleté sur les murs, meubles, sol etc.. sa figure fraîche comme une première gelée d'automne nous fait penser à la vieillesse, sans chaleur. esa personne et l'intérieur de ce lieu est pareil.La pension est un lieu fermé, clos, triste, tout comme est cet endroit et cette femme.

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