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Sagot :
Réponse:
Question 1 :
Tout d'abord, Juste La Fin du Monde est bien l'histoire d'un silence, donc une crise de communication, l'on pourrait parler d'un "Théâtre de l'incommunicabilité. De fait, tout l'enjeu dramatique, défini par Louis dans le prologue est de " seulement dire" sa mort prochaine. Et la pièce se referme sur le récit d'un "grand et beau cri" qu'il regrette de ne pas avoir poussé. Louis repart effectivement sans avoir formulé l'aveu attendu par le spectateur, comme si le tragique ne résidait pas dans l'aveu de quelque chose de terrible mais plutôt dans le constat que ce quelque chose est indicible. Par ailleurs, Antoine formule cette fatalité en ces termes : "Rien jamais ici ne se dit facilement". Ainsi, le pathétique découle d'une parole verrouillée de crainte d'être dissonance.
Puis, c'est également une crise familiale. De fait, si le message qu'est venu annoncer Louis n'est pas délivré, on ne peut prétendre que " rien n'est dit", littéralement, dans la pièce, au sens où ces retrouvailles sont l'occasion de dire l'émotion autrement, et c'est tout l'art du théâtre que de les donner à voir et à entendre. D'abord, la seule présence de Louis agit comme un révélateur qui permet à tous les personnages de faire comprendre successivement leurs propres doutes, attentes ou souffrances. Pour cela, Lagarce a accordé à chacun un monologue ( ou tirade adressée) dans lequel il fait par de l'effet que produit sur lui le retour du frère cadet. Ainsi, Suzanne révèle le manque et le ressentiment qu'a engendrés l'absence des efforts de Louis pour leur faire partager son travail d'écrivain. La mère, quant à elle, se voit confrontée à ses souvenirs d'une époque où ses enfants étaient plus jeunes et l'entente plus harmonieuse. C'est notamment le cas dans le récit des promenades rituelles en automobile le dimanche, par exemple. Outre cela, au théâtre, la survenue d'un être disparu depuis longtemps réactive des sentiments enfouis qui trouvent à s'exprimer dans les scènes intenses car la parole, alors encouragée, devient même irrépressible.
Enfin, c'est évidemment une crise personnelle. En effet, le départ de Louis il y a bien longtemps de cela est un signe évidemment d'un malaise intérieur. Outre son homosexualité cachée auprès de sa famille, il s'agit d'un mal être bien plus profond que cela, en particulier avec son frère. De fait, à la fin de la pièce, l'on voit bel et bien la volonté d'Antoine qui ne veut que : "bien faire" en accompagnant Louis à l'aéroport mais d'une façon trop brutale pour la sensibilité que requiert ce moment. Par ailleurs, Suzanne éprouve à cet instant un immense dégout pour envers Antoine et l'insulte de : "con". Louis tente tant bien que mal d'aider son frère bien qu'Antoine ne le mérite, à ce moment, probablement pas.
Question 2 :
C'est très simple, il te suffit d'avoir lu le livre, ou du moins d'avoir compris l'histoire et ses différents aspects.
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