Bonjour.
Voici quelques réflexions qui pourraient t'aider.
Au XIXe siècle, l'essor des grands bassins industriels basé sur la machine à vapeur, le charbon et le chemin de fer permet à une minorité de capitalistes d'amasser des fortunes considérables.
Le chemin de fer n'est pas tributaire du vent, de la mer ou d'animaux de traction, il traverse des pays entiers à vitesse constante, transporte confortablement des centaines de passagers, livre des centaines de tonnes de marchandises...c'est une véritable révolution qui abolit les distances.
Pendant ce temps, les ouvriers venus des campagnes stagnent dans des cités dortoirs construites aux abords des usines.
Ces ouvriers vivent dans des conditions inhumaines, ils s'entassent par familles entières dans des taudis où ils partagent 1 ou 2 pièces avec d'autres, il n'y a aucune hygiène, la misère, la faim et la maladie ne tardent pas à apparaître avec pour conséquence l'alcoolisme et la prostitution car les femmes et les enfants ne sont pas épargnés.
En ce qui concerne les conditions de travail, les journées sont longues, 10...12 heures, parfois plus.
Il n'existe aucune mesure de sécurité dans les usines et les accidents, souvent mortels, y sont nombreux, les ouvriers n'ont aucun droit et ils reçoivent des salaires de misère, il n'y a ni allocation de chômage, aucun congé payé, pas de mutualité.....
Les femmes et les enfants sont soumis à des travaux pénibles qui dégradent leurs corps et contribuent à les rendre malades.
Il y aura des mouvements de grèves, durement réprimés, parfois dans le sang.... il faudra attendre encore longtemps pour des syndicats puissent légalement défendre les travailleurs.
Des théoriciens dénoncent le capitalisme et en appellent à une révolution radicale au profit du monde du travail.
Les capitalistes cherchent de nouveaux débouchés pour écouler leurs produits, ils créent des filiales dans les pays étrangers et exportent ainsi leur modèle de société basé sur la libre entreprise et le règne de l’argent.
J'espère avoir pu t'aider.
