Découvrez les solutions à vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R la plus fiable et rapide. Rejoignez notre plateforme de questions-réponses et connectez-vous avec des professionnels prêts à fournir des réponses précises à vos questions. Découvrez des solutions fiables à vos questions grâce à un vaste réseau d'experts sur notre plateforme de questions-réponses complète.

Bonjour est possible de m'aider à comprendre ce texte ?
C'est à dire de me l'expliquer . S'il vous plait.
Le questionnement sur l’enseignement de l’histoire n’est-il pas aussi au cœur du problème ? Que reste-t-il du récit national ?
J’ai beaucoup entendu dire qu’il n’était plus question de raconter l’histoire de « nos ancêtres les Gaulois ». Mais dans la France des années 1950 et du début des années 1960, le peu de choses que j’ai apprises sur la Gaule se trouvaient dans Jules César. Nos ancêtres, c’étaient les Romains. Quant à l’esprit cocardier, ou au colonialisme, je ne me souviens pas qu’il ait existé dans les salles de classe. Nous avons été formés par la pensée des Lumières, par cette pensée critique qui jugeait l’Europe de l’extérieur. Montaigne et Montesquieu étaient nos auteurs, jamais on ne nous vantait les mérites du colonialisme, et on nous enseignait déjà la triste réalité du commerce triangulaire.
Mais les professeurs d’histoire expliquent qu’il faut ouvrir les élèves sur le monde…
« La particularité nationale est à compter au nombre des infortunes providentielles qui empêche les humains de se prendre pour des dieux », dit très justement Régis Debray. Nous sommes tous de quelque part. C’est l’histoire de France, avec ses hauts et ses bas, ses ombres et ses lumières, qu’on doit apprendre, et l’histoire de la France dans son rapport au monde. Si on enseigne le monde, on n’enseigne plus rien ! L’esprit des élèves ne peut pas avaler le tout. On perd donc sur les deux tableaux, et sur celui de l’histoire nationale, et sur celui de l’histoire mondiale.
Merci beaucoup.

Sagot :

Réponse : Condensé et reformulation

On s'interroge aujourd'hui sur la manière d'enseigner l'histoire et sur son contenu. Il paraît qu'il ne faut plus apprendre aux élèves : "nos ancêtres les gaulois" mais dans ma jeunesse on parlait davantage de l'empire romain et on ne vantait pas non plus le colonialisme. Au contraire, avec les philosophes, on nous montrait l'esprit critique, on croisait les points de vue.

On dit aujourd'hui qu'il faut ouvrir les élèves au monde  mais il faudrait rappeler que nous sommes natifs d'un pays, que l'histoire de ce pays a ses heures de gloire et ses erreurs et qu'il faut les connaître. Enseigner le monde c'est aussi se disperser  et n'avoir plus de repères.