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Sagot :
Explications:
Lorsque la guerre s’achève le 8 mai 1945, l’Europe n’est plus que ruines. La production industrielle est considérablement réduite ; en Occident, elle a diminué de 50 % par rapport à 1939 ; en Europe centrale la chute atteint les deux tiers. Simultanément la production agricole s’est effondrée. En 1945, en France et en Allemagne, les récoltes sont d’un tiers inférieures à celles de 1939, mais la réduction atteint la moitié en Europe orientale. Les réseaux ferroviaires et routiers sont détruits aux deux tiers. Ce n’est qu’au début de 1945, six mois après la Libération, que le rail permet d’aller de Paris à Toulouse ou Marseille sans transbordement ou détour. Des villes entières sont en ruines : Caen, Rouen, qui n’avaient pas connu la guerre depuis le Moyen Age, ne sont plus que décombres. On s’est battu pendant des jours à Varsovie, Berlin ou Budapest ; les forces aériennes anglo-américaines ont littéralement détruit Dresde, Hambourg, Cologne ou Francfort.
Ces ruines matérielles s’accompagnent de pertes humaines. La guerre a fait trois sortes de victimes : celles des combats, les victimes civiles des bombardements et celles des génocides qui touchent des communautés entières, telles les communautés juives d’Europe, un groupe ethnique, les Tziganes et des groupes socioprofessionnels (liquidation d’une bonne partie de l’intelligentzia polonaise, tour à tour, par les nazis et par les Soviétiques). En Pologne, les pertes humaines représentent 22 % de la population de 1939 ; en Yougoslavie et en Union soviétique 10 % ; en Allemagne 8 % ; en Grande-Bretagne 5 % ; en France 1,5 %…
Réponse :
Lorsque la guerre s’achève le 8 mai 1945, l’Europe n’est plus que ruines. La production industrielle est considérablement réduite ; en Occident, elle a diminué de 50 % par rapport à 1939 ; en Europe centrale la chute atteint les deux tiers. Simultanément la production agricole s’est effondrée. En 1945, en France et en Allemagne, les récoltes sont d’un tiers inférieures à celles de 1939, mais la réduction atteint la moitié en Europe orientale. Les réseaux ferroviaires et routiers sont détruits aux deux tiers. Ce n’est qu’au début de 1945, six mois après la Libération, que le rail permet d’aller de Paris à Toulouse ou Marseille sans transbordement ou détour. Des villes entières sont en ruines : Caen, Rouen, qui n’avaient pas connu la guerre depuis le Moyen Age, ne sont plus que décombres. On s’est battu pendant des jours à Varsovie, Berlin ou Budapest ; les forces aériennes anglo-américaines ont littéralement détruit Dresde, Hambourg, Cologne ou Francfort.
Ces ruines matérielles s’accompagnent de pertes humaines. La guerre a fait trois sortes de victimes : celles des combats, les victimes civiles des bombardements et celles des génocides qui touchent des communautés entières, telles les communautés juives d’Europe, un groupe ethnique, les Tziganes et des groupes socioprofessionnels (liquidation d’une bonne partie de l’intelligentzia polonaise, tour à tour, par les nazis et par les Soviétiques). En Pologne, les pertes humaines représentent 22 % de la population de 1939 ; en Yougoslavie et en Union soviétique 10 % ; en Allemagne 8 % ; en Grande-Bretagne 5 % ; en France 1,5 %…
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