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Sagot :
Réponse :
1. Cette plaidoirie est bien un réquisitoire car il y a des éléments d'accusation qui sont: la femme n'a d'autre avenir que fonder une famille avec un bon mari, elle n'a pas de droits, d'avenir, de libre-arbitre et de moyens d'expression et de disposer de son corps, de sa santé et de son avenir comme elle l'entend et doit se soumettre à une oppression venant de l'autre sexe fondée sur des us et des coutumes qui perdurent dans le temps par eux.
2. Les arguments de l'avocate par rapport aux préjugés de la société est de s'appuyer sur l'ancien code civil en citant ce texte officiel, qu'elle ne peut disposer de son corps comme elle l'entend et elle le montre en s'appuyant sur le système de justice qui est de comparaitre devant des hommes, devant ceux qui imposent les lois (cercle-vicieux) et donc de parler d'éléments qu'ils ne connaissent pas qui est le processus de grossesse "des sondes, d'utérus, de ventres,de grossesses et d'avortements": elle utilise l'accumulation. Elle utilise aussi beacoup de questions rhétoriques pour démontrer la stupidité du raisonnement de la société. En arguments, elle échange les place et pose la question aux hommes s'ils pourraient comparaitre devant un tribunal car ils voulaient disposer de leur corps pour, encore une fois, démontrer l'absurdité de ce raisonnement.
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