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Cependant, aux premiers coups qui avaient retentis dans la forêt, le
dragon s'était éveillé et avait allongé la tête jusqu'à l'entrée de sa
caverne. Lyderic avait vu cette tête qui le regardait avec des yeux
flamboyants ; mais il avait pensé qu'il serait temps de s'interompre de
son ouvrage quant le dragon viendrait à lui. Cependant, soit que le
monstre füt repu, soit qu'il vît à qui il avait à faire, il se teint tranquille
tout le temps que Lyderic fut occupé à bâtir son fourneau ; mais,
lorsqu'il vit briller la flamme, il se mit à siffler avec tant de violence,
que toute autre que le jeune homme en eût été épouvanté.
C'était déjà quelque chose, mais ce n'était poing assez pour Lyderic,
qui, afin de l'exciter d'avantage, prit des tisons ardents au bûcher et
commença de les jeter a la tête du dragon.
Le monstre, provoquait d'une façon aussi directe, sortit de la caverne,
déroula ces longs anneaux et s'avança en battant des ailes vers Lyderic,
qui, après avoir fait une courte prière, lui épargna la moitiée du chemin.
Aussitôt commença un combat terible, pendant lequel le dragon
poussait deux si horribles hurlements, que les animaux qui étaient à
deux lieus à la ronde sortirent de leur tanières et s'enfuirent : il n'y eu
qu'un rossignol qui resta tout le temps de la lutte percher sur une petite
branche au-dessus de la tête de Lyderic, ne cessant d'encourager le
jeune homme par son champ. Enfin, le dragon, percé déjà par plusieur
coups de la terrible Balmung', commença de battre en retraite vers son
repère, laissant le champ de bataille tout couvert d'une mare de sang.
Mais Lyderic prit un tison allumait à son fourneau, le poursuivit dans sa
caverne, où il s'enfonça après lui, et, au bout de dix minutes, reparut à
l'entrée, tenant, comme le chevalier Persée, la tête du monstre à la main.

Alexandre Dumas, Les Aventures de Lyderic

1° Balmung : Epée de Lydéric​


Sagot :

Réponse :

Cependant, aux premiers coups qui avaient retentis (retenti) dans la forêt, le

dragon s'était éveillé et avait allongé la tête jusqu'à l'entrée de sa

caverne. Lyderic avait vu cette tête qui le regardait avec des yeux

flamboyants ; mais il avait pensé qu'il serait temps de s'interompre (interrompre) de  son ouvrage quant (quand) le dragon viendrait à lui. Cependant, soit que le

monstre füt(fût) repu, soit qu'il vît à qui il avait à faire, il se teint (tint) tranquille  tout le temps que Lyderic fut occupé à bâtir son fourneau ; mais,

lorsqu'il vit briller la flamme, il se mit à siffler avec tant de violence,

que toute (tout) autre que le jeune homme en eût été épouvanté.

C'était déjà quelque chose, mais ce n'était poing (point) assez pour Lyderic,

qui, afin de l'exciter d'avantage (davantage) , prit des tisons ardents au bûcher et  commença de les jeter a (à) la tête du dragon.

Le monstre, provoquait (provoqué) d'une façon aussi directe, sortit de la caverne,  déroula ces longs anneaux et s'avança en battant des ailes vers Lyderic,  qui, après avoir fait une courte prière, lui épargna la moitiée (moitié) du chemin.

Aussitôt commença un combat terible (terrible) , pendant lequel le dragon

poussait deux si horribles hurlements, que les animaux qui étaient à

deux lieus (lieues) à la ronde sortirent de leur tanières (tanière) et s'enfuirent : il n'y eu  (eut) qu'un rossignol qui resta tout le temps de la lutte percher (perché) sur une petite  branche au-dessus de la tête de Lyderic, ne cessant d'encourager le  jeune homme par son champ (chant) . Enfin, le dragon, percé déjà par plusieur (plusieurs) coups de la terrible Balmung', commença de battre en retraite vers son  repère (repaire) , laissant le champ de bataille tout couvert d'une mare de sang.

Mais Lyderic prit un tison allumait (allumé) à son fourneau, le poursuivit dans sa  caverne, où il s'enfonça après lui, et, au bout de dix minutes, reparut à  l'entrée, tenant, comme le chevalier Persée, la tête du monstre à la main.

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