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Bonjour pouvez vous m'aider ?
pouvez vous m'aider a argumenter pourquoi j'ai choisi ce poème ?


Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées : Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit :

Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit! S Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts,

Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes, lo Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,

Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,

IS Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde immense et radieux !

Victor Hugo, «Soleils couchants », Les Feuilles d'automne, 1909​

Sagot :

Réponse : Trois arguments pour justifier le choix

Le poème Soleils couchants fait partie du recueil Feuilles d'automne écrit en 1831.

1. Le poème est lyrique car le poème décrit un paysage du couchant et se livre à des réflexions personnelles.

2. Le poète remarque que la nature se renouvelle à chaque saison et que le temps n'a pas de prise sur elle

3. En revanche, le temps marque son empreinte sur l'homme qui vieillit et mourra.

Explications :

Soleils couchants

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;

Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;

Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;

Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !  

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule

Sur la face des mers, sur la face des monts,

Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule

Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,

Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts

S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes

Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,

Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,

Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,

Sans que rien manque au monde immense et radieux !  

Victor Hugo, Les Feuilles d'Automne