Réponse :
I. Les enfants au travail
1. Ce sont des phrases de type interrogative car elles se terminent par un point d'interrogation.
2. C'est une anaphore du pronom démonstratif "ces" qui permet de répéter un mot à la même place.
3. C'est le vers 4 qui répond à ces questions.
4. Pour que le lecteur se sente concerné et cherche les réponses.
5. Le rejet est "Ils travaillent" au vers 10 qui met en relief ce que font les enfants.
II. L'enfer
6. "Innocents dans un bagne, // anges dans un enfer" => Césure = //
Ce vers contient 12 syllabes, c'est donc un alexandrin
7. On relève une assonance en "en" et une apposition "anges dans un enfer". Cela signifie que les enfants, "les anges" se trouvent dans un endroit où ils ne devraient y être, "l'enfer".
8. Les rimes sont suivies car elles suivent le schéma AABB...
9. Qualité suffisante car elles contiennent deux sons identiques "j/oue"
"ne joue" du verbe jouer car il serait plus logique pour des enfants de jouer
"la joue" qui rejoint le verbe car il sont pâlots.
III. L'engagement du poète
10. Les 3 phrases négatives qui soulignent que la vie des enfants est horribles sont : "jamais on ne s'arrête", "jamais on ne joue", "ils ne comprennent rien"
11. "Ces doux être pensifs que la fièvre maigrit", "accroupis", "quelle pâleur", "la cendre est sur leur joue", "ils sont déjà bien las".
Leur poète veut que le lecteur est de l'empathie pour ces enfants.
12. L'auteur dénonce le travail des enfants en persuadant et en convaincant le lecteur que c'est un acte ignoble.
