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Sagot :
La Fédération de Russie est le plus vaste État né de la désintégration de l’URSS survenue en 1991. Les enjeux ont été nombreux pour ce pays autrefois pivot de l’espace soviétique. Après les années 1990 marquées par la difficile transition vers l’économie libérale et l’instabilité de la nouvelle organisation politique et administrative, la Russie connaît un redressement économique associé au renforcement de l’État dans tous les domaines. Elle cherche aujourd’hui à renouer avec le statut de grande puissance et à réaffirmer son hégémonie au sein de l’espace postsoviétique.
Les causes de la chute de l’URSS ont été multiples. Parmi elles, la défiance vis-à-vis de l’État-Parti et de l’idéologie dominante, l’échec de l’économie planifiée socialiste, la couteuse course aux armements. La perestroïka (« restructuration »), série de réformes engagées par Mikhaïl Gorbatchev, secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) depuis 1985, n’a pas apporté les résultats escomptés. Elle a été accompagnée de la politique de la glasnost (« publicité », « transparence ») qui a révélé au grand jour quantité de failles du système soviétique.
Cependant, la fin de l’URSS correspond d’abord et avant tout à la désintégration d’un espace géopolitique commun constitué de 15 républiques qui, dès la fin des années 1980, se lancent dans une « parade des souverainetés ». Si la volonté d’indépendance est initialement exprimée par les républiques baltes et la Géorgie, très vite les tendances centrifuges s’emparent des autres républiques, y compris de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR). Les forces ralliées à Eltsine, président à la tête du Soviet suprême russe depuis 1990, jouent un rôle considérable dans le démantèlement de l’URSS. Cette dernière est perçue comme obstacle aux réformes démocratiques et libérales que Eltsine et ses partisans désirent pour la Russie.
Le putsch manqué des 19-21 août 1991, organisé par les forces conservatrices au sein du pouvoir, représentait la dernière tentative de sauver l’URSS dans son ancienne version, celle d’un État contrôlé depuis le centre. Il a en réalité précipité sa désintégration. Le démantèlement de l’URSS est entériné par la signature des accords de Minsk (8 décembre 1991) et des accords d’Almaty (21 décembre 1991). Le 25 décembre 1991, Mikhaïl Gorbatchev, devenu extrêmement impopulaire, démissionne de son poste de président de l’État soviétique, ce dernier ayant cessé d’exister. Boris Eltsine, élu président de la RSFSR le 12 juin 1991, prend la tête d’une Russie devenue indépendante. La crise politique de 1993 provoquée par le désaccord entre le président et le pouvoir législatif conduit à la dissolution des organes législatifs hérités du système soviétique : le Soviet suprême et le Congrès des députés du peuple. La Constitution, adoptée en décembre 1993 à l’issue d’un référendum, valide le nouveau système politique fondé sur un pouvoir présidentiel fort. Le pouvoir législatif, quant à lui, est confié au nouveau parlement bicaméral appelé l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie. Elle se compose du Conseil de la Fédération (chambre haute) et de la Douma d’État (chambre basse).
Les causes de la chute de l’URSS ont été multiples. Parmi elles, la défiance vis-à-vis de l’État-Parti et de l’idéologie dominante, l’échec de l’économie planifiée socialiste, la couteuse course aux armements. La perestroïka (« restructuration »), série de réformes engagées par Mikhaïl Gorbatchev, secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) depuis 1985, n’a pas apporté les résultats escomptés. Elle a été accompagnée de la politique de la glasnost (« publicité », « transparence ») qui a révélé au grand jour quantité de failles du système soviétique.
Cependant, la fin de l’URSS correspond d’abord et avant tout à la désintégration d’un espace géopolitique commun constitué de 15 républiques qui, dès la fin des années 1980, se lancent dans une « parade des souverainetés ». Si la volonté d’indépendance est initialement exprimée par les républiques baltes et la Géorgie, très vite les tendances centrifuges s’emparent des autres républiques, y compris de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR). Les forces ralliées à Eltsine, président à la tête du Soviet suprême russe depuis 1990, jouent un rôle considérable dans le démantèlement de l’URSS. Cette dernière est perçue comme obstacle aux réformes démocratiques et libérales que Eltsine et ses partisans désirent pour la Russie.
Le putsch manqué des 19-21 août 1991, organisé par les forces conservatrices au sein du pouvoir, représentait la dernière tentative de sauver l’URSS dans son ancienne version, celle d’un État contrôlé depuis le centre. Il a en réalité précipité sa désintégration. Le démantèlement de l’URSS est entériné par la signature des accords de Minsk (8 décembre 1991) et des accords d’Almaty (21 décembre 1991). Le 25 décembre 1991, Mikhaïl Gorbatchev, devenu extrêmement impopulaire, démissionne de son poste de président de l’État soviétique, ce dernier ayant cessé d’exister. Boris Eltsine, élu président de la RSFSR le 12 juin 1991, prend la tête d’une Russie devenue indépendante. La crise politique de 1993 provoquée par le désaccord entre le président et le pouvoir législatif conduit à la dissolution des organes législatifs hérités du système soviétique : le Soviet suprême et le Congrès des députés du peuple. La Constitution, adoptée en décembre 1993 à l’issue d’un référendum, valide le nouveau système politique fondé sur un pouvoir présidentiel fort. Le pouvoir législatif, quant à lui, est confié au nouveau parlement bicaméral appelé l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie. Elle se compose du Conseil de la Fédération (chambre haute) et de la Douma d’État (chambre basse).
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