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Sagot :
Réponse :
bonjour
Je me suis demandée de quels risques tu parlais donc je te propose une réponse en espérant que c'est ce que tu attendais .
Une personne handicapée et vieillissante peut avoir un handicap uniquement physique, c'est à dire qu'elle est physiquement dépendante de quelqu'un, soit parce qu'elle est en fauteuil , soit grabataire. Les risques encourus par une personne qui ne se déplace plus, sur le plan médical, sont souvent avoir des esquarres , d'où la nécessité de la changer de position souvent et appliquer localement des produits destinés à régénérer la peau. Pour les aidants, il faut absolument s'équiper de lits médicaux qui évitent des manipulations risquées , à savoir surtout le mal de dos , une personne inerte étant beaucoup plus lourde que son poids réel . Les aidants sont en général formés pour savoir les positions à adopter et celles à ne pas faire pour se préserver, il faut être physiquement solide pour pouvoir faire face .
Les personnes en fauteuil qui ont été victimes d'AVC par exemple peuvent aussi avoir des problèmes de déglutition et le risque n° 1 est la fausse route qui conduit à l'étouffement . Là aussi les aidants sont en général formés aux premiers secours et doivent veiller à donner une alimentation mixée qui peut minimiser les risques .
il y a aussi l'handicap moral, typiquement la maladie d'alzeimer, où les personnes sont valides mais n'ont plus de repères . Elles ne reconnaissent plus personne, ont tout oublié, ne savent plus si elles ont mangé ou pas, si elles ont fait leur toilette ou pas, oublient de se changer, etc..
La prise en charge par les familles est très lourde car ce sont souvent des personnes qui se mettent en danger, qui peuvent sortir et se perdre et ne même plus savoir décliner leur identité quand on les retrouve errantes quelque part . Moralement c'est très dur pour les aidants, on s'épuise à répéter les mêmes choses qui sont oubliées aussitôt entendues, il faut constamment veiller à la sécurité, à la prise de médicaments si nécessaire , veiller à la régularité des repas car ces personnes ne savent plus cuisiner ou manger à des heures normales, veiller au sommeil pour les mêmes raisons, continuer à leur parler pour les maintenir le plus possible dans le monde réel . Pour les aidants, c'est absolument épuisant et les risques sont des fatigues morales extrêmes et quelquefois des dépressions quand les aidants sont des personnes de la famille .
voilà quelques réflexions qui j'espère t'aideront
Explications :
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