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Sagot :
Il s’agit tout d’abord de savoir ce qu’il faut entendre par objet technique. Est-ce simplement un tournevis, une voiture, un écran de télévision, une machine-outil ? L’objet technique est la plupart du temps assimilé à un objet purement utilitaire dont la seule visée serait d’être un outil, un instrument à destination précise voire spécialisée et reproduit en grand nombre. Au contraire l’œuvre d’art serait inutile, rare, unique, faite à la main, exposée dans un musée ou autre structure culturelle, elle n’aurait pas de visée spécifique autre que le plaisir esthétique et artistique. Aux premiers abords ces deux types d’objets semblent radicalement différents, comment réussir à transformer un objet technique en œuvre d’art ? Ces objets techniques dits artistiques sont-ils vraiment des œuvres d’art ?
être oeuvre art? L'art comme technique plastique susceptible d'être appliquée à tout objet La distinction tranchée établie dans la première partie empêche de prendre au sérieux par exemple l'artisanat d'art, ou encore le courant esthétiques des arts décoratifs. Ce sont des pratiques qui mélangent l'utilitarisme des objets techniques et la recherche esthétique, au lieu de les opposer radicalement. Schopenhauer Les oeuvres de l'architecture, contrairement à celles des autres arts, n'ont que très rarement une destination purement esthétique ; elles sont soumises à d'autres conditions étrangères à l'art, tout utilitaires ; par suite, le grand mérite de l'artiste consiste à poursuivre et atteindre le but esthétique, tout en tenant compte d'autres nécessités ; pour arriver à cette conciliation, il lui faut tâcher d'accorder par divers moyens les fins esthétiques avec les fins utilitaires ; il lui faut déterminer avec sagacité quel est le genre de beauté esthétique et architectonique qui se prête, qui convient la construction d'un temple, d'un palais, d'un arsenal. A mesure que la rigueur du climat multiplie les exigences et les besoins de la pratique, à mesure qu'elle les rend étroites et impérieuses, la recherche du beau en architecture se renferme dans un champ plus restreint. (...) Toutes ces nécessités de la pratique sont, pour l'architecture, autant d'entraves ; pourtant elles lui procurent, d'autre part, un puissant point d'appui ; car, vu les dimensions et le prix de ses ouvrages, vu la sphère restreinte de son activité esthétique, elle ne pourrait subsister uniquement comme art, si, en sa qualité de profession indispensable, elle n'obtenait en même temps une place sûre et honorable parmi les métiers. III. La qualification a posteriori de l'art suffit-elle à définir l'art ? Il semble donc qu'il faille tempérer l'opposition initiale entre art et technique. Cependant on peut se demander si le moyen que l'on a trouvé pour tempérer cette distinction - l'existence d'une qualité « art » applicable même aux objets techniques - suffit à définir réellement l'art.
Tu peux aussi ajouter, qu’il y a des siècles, il n’y avait pas aucune distinction entre l’artiste et l’artisan ou technicien et donc l’art et la technique.
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