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Sagot :
Bonjour bonjour !!
Je viens de trouver ça sur internet si ça peut t'aider à répondre à la question :
En 1848, quand se met en place la Deuxième République, le suffrage universel masculin est rétabli pour tous les hommes de nationalité française, âgés de 21 ans ou plus, et jouissant de leurs droits civils et politiques[4] (décret du 5 mars 1848). Le corps électoral passe alors de 246 000 votants à plus de 9 millions. Le droit de vote n'est alors pas élargi aux femmes pour différents prétextes. En sont également exclus les militaires, les détenus, les membres du clergé et les Algériens.
La loi du 31 mai 1850 restreint à nouveau le corps électoral en imposant de nouvelles conditions à l'exercice du droit de vote. En imposant une résidence de trois ans pour les électeurs et en multipliant les cas de radiation des listes (vagabondage, condamnation pour rébellion ou atteinte à l'ordre public, etc.), la nouvelle loi élimine 30 % du corps électoral[5] soit près de 2,9 millions d'électeurs. Cette loi est abrogée à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 du président Louis-Napoléon Bonaparte. Conformément à ce qu'il avait proclamé dans son « appel au peuple », publié le jour du coup d'État, il dissout l’Assemblée nationale, rétablit le suffrage universel masculin et convoque les électeurs à un plébiscite les 20 et 21 décembre[6]. Face à la légalité constitutionnelle dont se prévalaient les défenseurs de la République, les bonapartistes opposent le suffrage universel, placé au-dessus de la Constitution, et la confiance directe manifestée par le peuple comme seule source de légitimité[7]. Pour le plébiscite, les militaires sont autorisés à voter dans leur commune d'origine ou sur des registres ouverts (en garnison) tandis que les civils votent à bulletin secret[8].
Dorénavant, le suffrage universel masculin ne sera globalement plus remis en cause bien qu'Adolphe Thiers ait envisagé, au début des années 1870, de réintroduire une forme de suffrage censitaire ou catégoriel pour encadrer le vote du peuple[9]. Cependant, l'armée ayant été considérée comme trop impliquée dans le coup d'État de 1851 et dans le Second Empire[10],[11], le droit de vote de tous les hommes sous les drapeaux (les appelés au service militaire autant que les soldats de carrière de tout grade) est spécifiquement abrogé par la loi du 27 juillet 1872. Ils sont également rendus inéligibles à la Chambre des députés par la loi électorale du 30 novembre 1875 (inéligibilité qui sera ensuite étendue au Sénat et aux élections municipales)
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