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Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Bonjour, quelqu'un pourrait me dire quelle est la progression du poeme svp ?


Sagot :

Réponse :

Les trois premiers quatrains montrent l'attitude des marins et la maladresse de l'albatros sur le pont.

Le dernier quatrain vient en opposition et Baudelaire fait un parallèle entre l'albatros et le poète. Tous les deux sont à l'aise dans leur univers aérien. Ils sont malheureux et moqués sur terre.

L'albatros devient ainsi une figure du poète.

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