Bonsoir bonsoir! Je bloque complètement sur un devoir... Je ne suis pas vraiment sûr des réponses que j’ai écrite. Quelqu’un pourrait m’aider s’il vous plaît ?
Merci d’avance et désolé pour la taille de ma question...
TEXTE
« Les crises migratoires que connaît l'Europe en ce début de XXIe siècle posent de nombreuses questions, politiques et économiques, mais surtout humaines. Voir des enfants laissés à eux-mêmes, dans la misère, l'insalubrité, sans éducation, des femmes soumises aux violences quotidiennes, des hommes meurtris, tous tentant de sauver leur dignité, leur vie, doit inciter les politiques et les citoyens à réagir. Mais aider un étranger n'est pas sans risque. Le débat sur le délit de solidarité a ainsi été relancé suite au
procès d'un conseiller municipal de la commune d'Onnion en Haute-Savoie pour avoir hébergé une famille kosovare. [...]
Le délit de solidarité n'existe pas en tant que tel dans les textes de loi. Il fait référence à l'article L 622-1 issu de l'article 21 de
l'ordonnance du 2 novembre 1945 (création de l'Office national d'immigration), reprenant l'article 4 du décret-loi Daladier du 2 mai 1938. En réalité, ce sont surtout des textes généraux législatifs sur l'immigration qui sont mobilisés pour incriminer les protestations émises à l'encontre des politiques migratoires et de leurs conséquences inhumaines. C'est pourquoi des associa-
tions dénoncent un usage abusif de la loi.
Ainsi, fin octobre 2015, un Britannique, Rob Lawrie, père de 4 enfants, a transporté une fillette afghane sans papiers dans son camion vers Leeds pour la soustraire au bidonville de la jungle de Calais et la conduire vers une partie de sa famille. Il risque 5 années de prison et une amende de 30 000 euros. Et son cas est loin d'être isolé... Le Gitsi alerte sur des cas récurrents qui sont abusifs. Par exemple, une femme a été condamnée à 1 500 euros d'amende pour avoir transporté de la gare de Nice à la gare d'Antibes une mère et son enfant sans papiers.
Dès 2012, le nouveau Gouvernement avait initié une réécriture du texte afin d'en restreindre le champ d'application. C'est dans
cette perspective que la loi du 31 décembre 2012 précise qu'nune personne échappera aux poursuites à condition que l'aide
apportée sans aucune contrepartie directe ou indirecte, qu'elle se limite à la fourniture de prestation de restauration, d'héber-
gement, de soins médicaux, de conseils juridiques, et qu'elle ait pour objectif d'assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger » ou de « préserver la dignité et l'intégrité physique de celui-ci».
Mais de nombreux abus demeurent. La loi est censée condamner les passeurs ; mais elle intimide les simples aidants. De plus, comment toujours mesurer l'absence de contrepartie ? Ainsi une famille a-t-elle été poursuivie parce qu'une famille étrangère
hébergée avait contribué à laver la vaisselle. Si la loi cherche à distinguer les passeurs et les citoyens, les acteurs juridiques ne
considèrent pas toujours les actions sous le même angle. Le «délit d'aide au séjour» est donc bien encore à l'ordre du jour. »
QUESTIONS
1. Dégagez les idées principales de ce texte.
2. Expliquez les deux phrases suivantes extraites du document 1:
« Les crises migratoires que connaît l'Europe en ce début de xx siècle posent de nombreuses questions, politiques et économiques, mais surtout humaines. »
« La loi est censée condamner les passeurs ; mais elle intimide les simples aidants. »
3. « Le «délit d'aide au séjour» est donc bien encore à l'ordre du jour. »
Développez et illustrez, en 15 à 20 lignes, deux
arguments en faveur et deux arguments contre cette affirmation