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Sagot :
Bonjour
1. Jeannot et ses parents sont délaissés par leurs connaissances parce qu’ils se trouvent en fâcheuse posture: ils sont
de nouveau pauvres et leurs proches ne sont pas prêts à
les aider.
2. Ce débat pourra amener les élèves à se questionner sur
leur propre attitude face à l’argent et face aux plus démunis. La réflexion se fera à partir du texte. Il ne s’agira pas de
juger mais de s’interroger pour savoir si le comportement
des proches de Jeannot est surprenant ou non.
Analyser et interpréter le texte
Un ami providentiel
3. Au début du passage, Jeannot demande de l’aide à un
religieux («le théatin», l. 1). Ce dernier adopte la posture de
l’homme d’Église, qui a fait vœu de pauvreté et présente à
Jeannot la situation sous un jour favorable : elle a été voulue
par Dieu, qui réprouve l’attachement aux biens matériels.
On notera la présence du connecteur « donc » (l. 3) qui
présente le discours du religieux comme logique. Mais on
peut s’étonner qu’il coupe court à la conversation pour aller
voir «une dame de la cour » (l. 7). Cette dernière précision
montre l’hypocrisie de ce religieux, qui est lui-même attaché
au prestige que donne la richesse, et fréquente les gens de
la cour. Le religieux apparaît comme un beau parleur qui,
bien qu’homme d’Église, ne prête pas secours à la mère de
Jeannot qui est dans le besoin.
4. Après cet entretien, Jeannot est profondément désemparé
(« prêt à s’évanouir », l. 8, « plongé dans l’accablement du
désespoir », l. 11, et « abîmé dans sa douleur », l. 18).
5. Colin arrive comme un sauveur et joue le rôle d’adjuvant à
un moment extrêmement critique pour Jeannot. Son arrivée
est caricaturale dans la mesure où il est comme tombé du ciel. Il ne « fait qu’un saut » (l. 21), n’hésite pas une seconde
avant d’aller vers son ancien ami et de lui pardonner (« Tu
m’as abandonné […] mais je t’aimerai toujours », l. 23-24).
6. L’arrivée à point nommé du sauveur fait penser à l’élément
de résolution d’un conte de fée : Colin lui annonce rapidement une vie heureuse (l. 37). En revanche, Voltaire joue avec
les codes du conte merveilleux: au lieu de voir s’avancer de
beaux grands chevaux tirant un carrosse, c’est « une chaise
roulante à l’antique» qui arrive; les personnages quant à eux
ne ressemblent pas à des héros de contes de fées («un jeune
homme grossièrement vêtu », « sa petite femme brune, et
assez grossièrement agréable»). La répétition de «grossièrement» par deux fois produit un effet comique et montre que
Voltaire joue avec les codes du merveilleux pour s’en amuser.
Voilà j’espère que ç’a t’aidera.
1. Jeannot et ses parents sont délaissés par leurs connaissances parce qu’ils se trouvent en fâcheuse posture: ils sont
de nouveau pauvres et leurs proches ne sont pas prêts à
les aider.
2. Ce débat pourra amener les élèves à se questionner sur
leur propre attitude face à l’argent et face aux plus démunis. La réflexion se fera à partir du texte. Il ne s’agira pas de
juger mais de s’interroger pour savoir si le comportement
des proches de Jeannot est surprenant ou non.
Analyser et interpréter le texte
Un ami providentiel
3. Au début du passage, Jeannot demande de l’aide à un
religieux («le théatin», l. 1). Ce dernier adopte la posture de
l’homme d’Église, qui a fait vœu de pauvreté et présente à
Jeannot la situation sous un jour favorable : elle a été voulue
par Dieu, qui réprouve l’attachement aux biens matériels.
On notera la présence du connecteur « donc » (l. 3) qui
présente le discours du religieux comme logique. Mais on
peut s’étonner qu’il coupe court à la conversation pour aller
voir «une dame de la cour » (l. 7). Cette dernière précision
montre l’hypocrisie de ce religieux, qui est lui-même attaché
au prestige que donne la richesse, et fréquente les gens de
la cour. Le religieux apparaît comme un beau parleur qui,
bien qu’homme d’Église, ne prête pas secours à la mère de
Jeannot qui est dans le besoin.
4. Après cet entretien, Jeannot est profondément désemparé
(« prêt à s’évanouir », l. 8, « plongé dans l’accablement du
désespoir », l. 11, et « abîmé dans sa douleur », l. 18).
5. Colin arrive comme un sauveur et joue le rôle d’adjuvant à
un moment extrêmement critique pour Jeannot. Son arrivée
est caricaturale dans la mesure où il est comme tombé du ciel. Il ne « fait qu’un saut » (l. 21), n’hésite pas une seconde
avant d’aller vers son ancien ami et de lui pardonner (« Tu
m’as abandonné […] mais je t’aimerai toujours », l. 23-24).
6. L’arrivée à point nommé du sauveur fait penser à l’élément
de résolution d’un conte de fée : Colin lui annonce rapidement une vie heureuse (l. 37). En revanche, Voltaire joue avec
les codes du conte merveilleux: au lieu de voir s’avancer de
beaux grands chevaux tirant un carrosse, c’est « une chaise
roulante à l’antique» qui arrive; les personnages quant à eux
ne ressemblent pas à des héros de contes de fées («un jeune
homme grossièrement vêtu », « sa petite femme brune, et
assez grossièrement agréable»). La répétition de «grossièrement» par deux fois produit un effet comique et montre que
Voltaire joue avec les codes du merveilleux pour s’en amuser.
Voilà j’espère que ç’a t’aidera.
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