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Sagot :
Liberté, Égalité, Fraternité est la devise de la République française et de la République d’Haïti1,2. Elle figure dans l'article 2 de la Constitution française du 4 octobre 1958.
Déjà affirmées dans certains textes antérieurs, tels que la Constitution du Massachusetts (1780)3, la liberté et l'égalité des hommes sont posées comme principe en France dans l'article 1 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, déclaration qui est mentionnée dans le préambule de la Constitution de la Cinquième République française (et fait partie du bloc de constitutionnalité)4 : « Article Premier. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. ». L’article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) inclut les femmes et ajoute l’obligation de fraternité : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. ».
Ces trois mots apparaissent, parmi de nombreuses autres formules, pendant la Révolution française, la première fois dans le Discours sur l'organisation des gardes nationales de Robespierre, imprimé et diffusé mi-décembre 1790, mais jamais prononcé. En 1793, la commune de Paris impose d'inscrire « La République une et indivisible - Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort » sur la façade de l'hôtel de ville, sur tous les édifices publics de la ville et aussi sur des monuments aux morts.
Cette devise est adoptée officiellement en France une première fois le 27 février 1848 par la Deuxième République, et surtout après 1879 par la Troisième République, inscrite aux frontons des édifices publics à l'occasion de la célébration du 14 juillet 1880.
Elle est également la devise de diverses obédiences maçonniques françaises
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