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Bonjour pouvez vous m'aider en français s'il vous plaît pour un commentaire de texte.


Bonjour Pouvez Vous Maider En Français Sil Vous Plaît Pour Un Commentaire De Texte class=

Sagot :

Réponse :

Dans son recueil les Fleurs du mal paru en 1857, Charles Baudelaire aborde de nombreux thèmes qui l'obsèdent. Dans le poème "La Fontaine de sang" qu'on trouve dans la quatrième partie, le poème va utiliser la forme classique du sonnet pour évoquer le spleen qui l'accable. S'agit-il d'un malaise physique ou métaphysique ? Nous étudierons d'abord  sa souffrance quasi corporelle pour aborder ensuite un spleen transformé en quête poétique  

Les deux premiers quatrains vont développer une métaphore filée, celle de l'hémorragie. Le champ lexical du sang va inonder les vers comme le ferait une fontaine sanglante ou le flot des sanglots.Sa souffrance physique est claire car il parle de blessure. Il ressent dans son corps un mal qu'il  peut toucher, tâter. le sang est symbole de vie mais aussi de souffrance et de mort lente. La métaphore va déborder, en effet le second quatrain voit le sang colorer le paysage, la nature va souffrir aussi et c'est une vision quasi romantique donnée ici renforcée par l'utilisation du JE. L'image est forte avec le sang qui se répand sur les pavés et concerne aussi chaque créature.

insidieusement, on passe de la métaphore filée des deux quatrains à l'image du vin dans les deux tercets. Analogie de la couleur mais aussi évocation d'un paradis artificiel avec le vin qui peut créer l'ivresse. Le vin est captieux, il surprend mais aussi il trompe, il nous trompe. il aiguise l'attention, l'observation  mais il endort, apporte l'oubli. Le poète s'essaie aux remèdes tous aussi fallacieux, l'amour en fait partie. Aucun repos pour le corps et l'esprit. Des métaphores viennent enrichir le propos avec le sommeil et son matelas d'aiguilles. Le repos est cherché en vain.

La Fontaine de sang est une métaphore pour un spleen  permanent qui pèse sur lui comme un couvercle. L'ennui profond qui l'habite est infini et le submerge et inonde sa poésie.