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Sagot :
Salut salut. Je sais pas si sa peut t'aider mais voilà. J'espère que tu pourra au moins prendre quelques partie.
Conclusion : l’image négative l’emporte sur l’image positive
18Une fois le parcours terminé, l’impression de ville fantôme l’emporte sur toute forme d’innovation et de modernité urbaine. Il s’avère que l’emprise foncière est importante et de très bonnes opportunités sont à saisir, témoignant d’une faible désirabilité urbaine dans la mesure où beaucoup d’espace apparaît comme vacant. De vastes bâtiments sont accessibles pour quelques milliers de dollars, permettant une imagination débordante en matière de projets immobiliers. Certains sont des joyaux architecturaux du XXe siècle mais ils sont tellement nombreux qu’ils ne peuvent tous être réhabilités. Une observation attentive des édifices montre que ce sont des immeubles entiers qui sont vides et laissés à l’abandon.
Illustrations 13 et 14 - Zoom sur les vitres brisées d’un bâtiment qui, dans une autre ville, serait probablement.
19Ce transport en commun au cœur d’une centralité urbaine donne à voir l’urbanisme de la capitale mondiale de l’automobile avec des rues vides d’automobiles, des édifices aux vitres brisées, de vastes voies désertées, suscitant une impression de ville morte. L’image de la ville est particulièrement liée à l’automobile : on parle moins de la santé de Detroit que de la santé du secteur automobile aux États-Unis. Bien que Detroit ait réalisé des tentatives de diversification, elle reste le symbole de l’industrialisation fordiste. Mais en circulant avec le People Mover, Detroit confirme son statut de shrinking city particulièrement en déprise où la circulation automobile est atone. Cette négativité l’emporte sur le potentiel suggéré par R. Florida et qui n’est nulle part visible sur le circuit, en tout cas pas pendant les mois d’hiver qui chaque année esquissent des espaces blanc de neige et non vert d’espoir.
20Les photographies n’ont pas pour objectif d’identifier tel bâtiment pour en décrire et expliquer l’abandon mais bien de lire l’ensemble de la centralité urbaine qui est proposée au regard quand on déambule dans le People Mover. Toutefois les illustrations 15 à 17 montrent un immeuble qui est l’archétype de ce qui s’observe à plusieurs endroits du centre de Detroit : la grandeur d’une époque révolue puis sa décadence aujourd’hui. De loin, l’immeuble montre sa majesté et témoigne de la richesse de l’époque de sa construction. En y regardant de plus près, c’est l’idée d’abandon qui domine. L’appropriation ponctuelle des lieux par les graffitis fige son image d’immeuble déserté. Les zooms proposés entre les photos (13 à 17) permettent de saisir ce qu’est une ville abandonnée lorsqu’on la pratique avec une distance, ce qui situe l’observateur en juge. On regarde en globalité et on regarde en détail, sans voir les mêmes choses tant l’architecture de la ville laisse espérer une citadinité abondante qui n’existe plus à Detroit. Bien sûr, il y a tout de même 700 000 habitants qui y résident mais ils sont invisibles tant le centre-ville est immense et est formaté, dans les représentations sociales de l’observateur, pour être le lieu d’une effervescence métropolitaine permanente
Voilà voilà. bonne chance.
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