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Sagot :
Bonjour,
Les besoins de l’homme sont nombreux et profitent bien souvent de la nature pour les réaliser. Cependant il existe des conséquences à ce non-respect imposé à la nature. Il faudrait donc trouver un juste milieu dans le respect apporté à la nature et les besoins à procurer à l’homme, faire la part des choses entre le respect moral et l’intérêt bien compris envers la planète. Cependant, il est nécessaire pour l’homme de travailler sur la nature car c’est pour lui un moyen de libération. En effet, nous pouvons considérer que c’est un mal pour l’homme de respecter la nature si on entend par respecter la nature, ne pas l’humaniser car si on n’humanise pas la nature, on s’enferme sur nous-même. Ainsi, Hegel décrivait la "Belle âme", "cette âme parfaite et non souillée par l’extérieur s’est renfermée sur elle-même et finit par ne pas devenir un être développé pour le simple fait de ne pas travailler sur le monde". Ce besoin de l’homme de travailler sur la nature peut-être cependant compatible avec un certain respect de la nature qui lui permet de se développer. En effet, pour travailler sur le monde, il n’est pas nécessaire de couper des arbres à outrance, d’utiliser des énergies qui polluent la planète ; labourer un champ est une tâche qui permet à l’homme de se développer et d’humaniser le monde extérieur.
Descartes dit que la nature, dans le sens de l’étendue, ne mérite pas le respect, ne doit en aucun cas attirer le respect, pour lui la nature ne représente qu’un simple moyen pour l’homme. Il ne faut, dit-il, avoir aucune morale envers ce qui ne possède pas la raison, c'est-à-dire tout ce qui n’est pas humain ne mérite pas le respect. La nature apparaît donc comme un simple moyen qui n’existe que dans le but de servir l’homme pour améliorer son confort, sa qualité de vie. On peut citer l’exemple des centrales hydrauliques qui utilisent l’eau pour fonctionner ou encore les plaines qui ne sont plus vues comme un magnifique paysage mais comme un endroit où vont être placés des poteaux et fils électriques pour transporter l’énergie. Par ailleurs, la nature n’a pas de dignité, elle a un prix, les champs se vendent, les forêts appartiennent toujours à quelqu’un, en ce sens la nature n'est qu’une chose, or selon Kant, le respect comme sentiment moral n’a de sens que dans l’univers des personnes par différences avec l’univers des choses, or pour lui la nature est une chose car elle ne possède de dignité. Ainsi pour lui, tout peut être fait à la nature pour les besoins de l’homme. On peut ainsi citer l’exemple des arbres qui sont coupés pour fabriquer des meubles ou encore pour le papier tant gaspiller. La nature n’est plus qu’un moyen au service de l’homme et n’existe plus en tant qu’elle-même mais en tant qu’un bienfait que l’on doit respecter pour avoir ses fruits.
Il est nécessaire de respecter moralement la nature car elle est ce qui permet à l’homme de vivre en lui procurant l’air et la nourriture mais lui permet également de se libérer car l’homme qui travaille sur le monde extérieur devient libre. Cependant, ce respect doit avoir une limite dans le sens où la nature n’est pas un être humain et où elle doit être utilisée comme moyen, un moyen qui ne doit tout de même pas la détruire car elle est notre seul moyen de survie.
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