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Bonjour quelq'un peux m'aider je n'arrive pas à cette exercice :
A quoi reconnaît-on que ce texte est un poème ?

Je vis, je meurs...
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidurel,
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure,
Mon bien s'en va, et à jamais il dure,
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
10
Ainsi Amour inconstamment me mène,
Et quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heurs,
Il me remet en mon premier malheur.
Louise Labé, « Je vis, je meurs...»,
Sonnets, VIII, 1555.
Merci beaucoup à la personne qui va m'aider​

Sagot :

Réponse : vers, strophes, rimes, mètre

Ce poème est un sonnet. C'est un poème à forme fixe composé de 2 quatrains et 2 tercets. les vers ont un mètre régulier, ici les vers ont 10 syllabes, ce sont des décasyllabes.

Les rimes sont disposées de la façon suivante :

abba, abba, cdc, cdc

Explications :

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;

J’ai chaud extrême en endurant froidure :

La vie m’est et trop molle et trop dure.

J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,

Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;

Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;

Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;

Et, quand je pense avoir plus de douleur,

Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,

Et être au haut de mon désiré heur,

Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé, Sonnets