Réponse:
Bonjour,
La guerre était finie, plus de bombardements, plus de tirs, plus de soldats dans nos rues. Ce mardi-là, tous les parents avaient laissés leurs enfants sortir. Plus rien ne comptait pour moi que de retrouver mes amis et de jouer avec eux dans cette carcasse de voiture brûlée que nous prenions pour notre vaisseau-spatial. On entend nos rires et cris à l'autre bout de la rue, nous n'avions aucune poupée, aucune arme, rien que nos yeux remplis de bonheur, celui de nous retrouver et d'être libres, libres de jouer, d'oublier. Les bruits des bombes étaient oubliés par notre envie de vivre, d'être les rois du monde. Les chants d'oiseaux ravivaient notre rue fantomatique, mais fantastique à nos yeux. Jouer, je le faisais sous mon lit durant la guerre, tout comme mes amis, le plaisir de nous retrouver était immense. Dans cette carcasse de voiture brûlée, nous rêvions d'un monde meilleur, seuls les habitants seraient des enfants de paix, des enfants heureux avec leurs nombreux jouets et qui passeraient leur temps à rire pour tout et rien
