Réponse :
Réalité ou fiction ? La question est posée pour savoir ce qui est le plus efficace pour faire réagir ou faire réfléchir le lecteur. La question mérite réflexion. Nous verrons d'abord l'intérêt de l'imaginaire pour aborder ensuite ses limites.
I. L'intérêt de la fiction
De nombreux écrivains ont recours à la fiction. C'est le cas du romancier qui propose une histoire vécue par des êtres de papier. Mais c'est aussi le cas des écrivains qui préfèrent l'apologue. C'est le cas de la Fontaine. La fable associe récit et morale. le récit est alerte, vif et frappe l'imagination avec des animaux qui souvent nous ressemblent. Elle associe une morale de l'observation et du bon sens. Le lecteur a donc été diverti d'abord puis amené à réfléchir. Il gardera en mémoire les deux caractéristiques associées.
II. Les limites de l'apologue
Certains penseront : "fable que tout cela". En effet, on a été amusé mais a-t-on vraiment réfléchi ? Que ferons nous de la morale ? En effet, on pourra trouver la morale superficielle ou bien ne retenir que le récit amusant.
III. Dépassement
Il faut peut-être penser au public auquel on s'adresse. Vaut-il mieux convaincre ou persuader ? Faire appel à la raison ou aux émotions ? Affaire de récepteur, affaire de thème. Il est des sujets sérieux que l'écrivain aborde dans un essai mais alors , ce n'est plus de la fiction, ce n'est plus de l'imaginaire. Au lecteur de choisir .
