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Aujourd’hui on compte plus d’1,1 milliard de déplacements touristiques internationaux, soit 30 fois plus qu’en 1960. Cependant, ces flux internationaux ne concernent que 15 % de la population mondiale et le tourisme national reste majoritaire. L’essor du tourisme a été favorisé par l’enrichissement des populations dans les pays du Nord, et depuis peu dans les pays émergents, ainsi que par la démocratisation des modes de transport, notamment aériens. Contrairement aux migrants, la plupart des touristes internationaux partent des pays du Nord. Ils se dirigent surtout vers d’autres pays du Nord et vers les pays du Sud, où ils disposent d’un fort pouvoir d’achat.
-Des destinations et des pratiques variées
Les littoraux ensoleillés des grands bassins touristiques (Méditerranée, Caraïbes, mer de Chine) sont les espaces les plus attractifs. Les États y construisent des aménagements de séjour, de loisir et de transport. Ainsi, plusieurs littoraux sont fortement artificialisées pour accueillir le tourisme de masse. Les pentes enneigées des grands massifs montagneux des pays du Nord sont également aménagées pour le tourisme de masse hivernal. De nouvelles pratiques touristiques se développent, comme le city trip (escapade urbaine de courte durée) et le tourisme vert.
-Les effets des flux touristiques
Bien souvent, le tourisme de masse est à l’origine d’une dégradation de l’environnement (Cancún) ou d’une muséification (Prague). Les revenus du tourisme permettent d’améliorer le niveau de vie d’une partie des populations locales. Cependant, cette ressource reste fragile : certains pays dont l’économie dépend fortement du tourisme, comme la Tunisie, voient leurs revenus chuter lors des crises politiques ou sanitaires.
