Bonjour,
En 1492, la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb amène sur le nouveau continent quantité d'aventuriers attirés par la présence de l'or.
Ils se répandent à travers les nouveaux territoires et brutalisent les Amérindiens qu'ils volent et massacrent sans pitié ( la civilisation des Aztèques et celle des Incas vont totalement disparaître ).
Les conquistadores s'emparent des terres des Amérindiens, les soumettent et s'y installent.
Les massacres sont si importants que, vers le milieu du XVIe siècle, de nombreuses voix s'élèvent pour les dénoncer ce qui amène l'empereur Charles - Quint et le pape Jules III à intervenir.
Une controverse ( = discussion entre argumenteurs aux idées opposées ) a lieu à Valladolid entre De Sépulveda et Bartolomé de Las Casas.
Le premier considère les Amérindiens comme étant des primitifs dépourvus de culture, de traditions et de techniques et qui ont grand besoin de la patience et de la civilisation apportées par les Espagnols.
Le second dénonce la brutalité et les crimes commis par les conquistadores, leur soif de l'or, les massacres qui causent la mort de millions d'Amérindiens, les conversions forcées à la religion catholique.
Au terme de cette confrontation, ordre est donné aux Espagnols de respecter les personnes et les biens des indigènes et de les considérer sur un pied d'égalité avec les Européens.
Malheureusement, ces ordonnances ne sont que peu appliquées et, à la fin du XVIe siècle, on compte plus de 25 millions d'Amérindiens disparus pour cause de massacres et de maladies amenées d'Europe.
Néanmoins, cette controverse met en évidence les différences fondamentales qui existent entre les intentions louables affichées pour justifier la colonisation de l'Amérique et la dure réalité vécue par les Amérindiens.
Les critiques de Las Casas démasquent l'hypocrisie des conquérants et met en évidence leur véritable motivation : accaparer l'or des Amérindiens par n'importe quels moyens, elles contribuent à remettre en question les conversions forcées au christianisme envers des populations qui ne sont demandeuses de rien.
J'espère avoir pu t'aider.
Henri IV et l’édit de Nantes.
