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Sagot :
Réponse:
Donner un petit coup de pouce pour que tout finisse bien
En juin 2013, à la suite d’une querelle, le père part avec un des trois enfants, le garçon, au Mali, son pays d’origine, puis revient seul en France.
La maman parvient à garder un contact téléphonique avec le garçon qui n’a pas encore douze ans. Mais le père fait déplacer l’enfant dans un petit village, chez un membre éloigné de la famille.
Début 2014, la maman contacte le 116000. Sur les conseils de la chargée de dossiers, elle fait un dépôt de plainte mais elle renonce à une procédure en France de peur que le papa déplace à nouveau son fils et que le contact soit définitivement perdu. Les conseils juridiques qui sont donnés à la maman, confirmés par un juge français, la persuadent de se rendre au Mali et de s’appuyer sur la procédure du pays pour ramener son enfant en France.
La maman n’a que peu de temps devant elle ; les choses doivent se faire vite, pour sa sécurité et celle de l’enfant et aussi parce que ses moyens financiers ne lui permettent pas une trop longue absence de France. Début mai, elle se rend au Mali, obtient un jugement malien et réussit à le faire appliquer.
Une fois son fils avec elle, elle compte reprendre l’avion 7 jours plus tard, un mardi. Elle découvre alors que l’enfant étant désormais âgé de 12 ans, il faut lui faire établir un passeport. Le délai est de quinze jours. Du Mali, la maman contacte la chargée de dossier du 116 000 Enfants Disparus qui joint aussitôt le Bureau Protection des mineurs du Ministère des affaires étrangères. La mère transmet le jugement malien et l’acte de naissance de son fils ; le MAE prend contact avec le consulat.
Le lundi, après un échange avec le ministère, la chargée de dossier peut confirmer à la maman un rendez-vous au consulat de France pour la remise d’un laissez passer. Le mardi, la maman rentre en France avec son fils.
Beaucoup de choses restent à faire pour renouer tous les liens et établir durablement la situation de l’enfant : l’exéquatur du jugement malien, une Interdiction de sortie du territoire pour tous les enfants afin de prévenir une récidive du père.
Reste surtout après près de deux ans de séparation à reconstruire la relation entre le petit garçon, sa maman et peut-être plus tard son papa.
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