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bonjour, Demain j'ai mon oral et il me manque l'analyse linéaire du poème aux arbres de Victor Hugo (uniquement les 14 premier vers) merci d'avance​

Bonjour Demain Jai Mon Oral Et Il Me Manque Lanalyse Linéaire Du Poème Aux Arbres De Victor Hugo Uniquement Les 14 Premier Vers Merci Davance class=

Sagot :

Réponse : Poème extrait des Contemplations 1856

Le poèmes rédigé en alexandrins commence par une apostrophe,une sorte de poème dédié aux arbres dont Victor Hugo va faire l'éloge.

Le poème est donc une sorte de monologue ; le poète parle aux arbres et rythme son propos par des expressions destinées à garder le contact : "Vous connaissez", "Vous me connaissez", "Vous le savez", "Vous m'avez vu",

L'occasion pour le poète de parler de ses états d'âme : seul, regardant, rêvant contemplant, questionnant,  pensif.

Seul aussi dans un monde hostile : " Au gré des envieux, la foule loue et blâme"

Se dessine alors le portrait du poème, seul dans un monde qui le rejette et en contact avec la nature.

Se dessine aussi le portrait du poète romantique qui cherche l'apaisement dans la nature.

On peut relever le champ lexical de la nature : scarabée, eau, fleur, nuage, oiseau, rameau, herbe

Les arbres, symboles de force, de durée et symboles des hommes deviennent témoins et interlocuteurs. la nature est animée et elle constitue un refuge.

Explications :

Aux arbres

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!

Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;

Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,

Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.

Vous le savez, la pierre où court un scarabée,

Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,

Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.

La contemplation m’emplit le coeur d’amour.

Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,

Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,

Questionner tout bas vos rameaux palpitants,

Et du même regard poursuivre en même temps,

Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,

L’étude d’un atome et l’étude du monde.

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