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Sagot :
Salut ,
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.
Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie ; l'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) contemporaine[1]. De fait, la différence entre dystopie et utopie tient davantage à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu : en effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler effrayantes[2],[3],[4].
Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l'anticipation. Ainsi, l'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu'une dystopie est, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Il existe cependant des contre-exemples et la critique est divisée quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes politiques qu'elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique d'un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
Cette forme littéraire a été popularisée par des romans devenus des classiques du genre dystopique : par exemple, Le Talon de fer (1908) de Jack London, Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine, Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Guerre des salamandres (1936) de Karel Čapek, La Kallocaïne (1940) de Karin Boye, 1984 (1949) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Grève (Atlas Shrugged, 1957) de Ayn Rand, Le Maître du Haut Château (1962) de Philip K. Dick, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, Soleil Vert (1966) de Harry Harrison, Un bonheur insoutenable (1970) de Ira Levin, La Servante écarlate (1985) de Margaret Atwood. En littérature jeunesse, on peut citer Le Passeur (1993) de Lois Lowry, ou encore Globalia (2003) de Jean-Christophe Rufin.
Le genre a connu des déclinaisons dans d'autres domaines artistiques, notamment au cinéma, avec de nombreuses adaptations de romans dystopiques, mais aussi des créations originales, comme Metropolis (1927) de Fritz Lang, la première du genre, Alphaville (1965) de Jean-Luc Godard, THX 1138 (1971) de George Lucas, À cause d'un assassinat de Alan J. Pakula (1974), Bienvenue à Gattaca (1997) d'Andrew Niccol[5], la ville dystopique de Scarfolk ou encore The Lobster (2015) de Yorgos Lanthimos.
Voilà
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre.
Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie ; l'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) contemporaine[1]. De fait, la différence entre dystopie et utopie tient davantage à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu : en effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler effrayantes[2],[3],[4].
Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l'anticipation. Ainsi, l'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu'une dystopie est, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Il existe cependant des contre-exemples et la critique est divisée quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes politiques qu'elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique d'un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
Cette forme littéraire a été popularisée par des romans devenus des classiques du genre dystopique : par exemple, Le Talon de fer (1908) de Jack London, Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine, Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Guerre des salamandres (1936) de Karel Čapek, La Kallocaïne (1940) de Karin Boye, 1984 (1949) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Grève (Atlas Shrugged, 1957) de Ayn Rand, Le Maître du Haut Château (1962) de Philip K. Dick, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, Soleil Vert (1966) de Harry Harrison, Un bonheur insoutenable (1970) de Ira Levin, La Servante écarlate (1985) de Margaret Atwood. En littérature jeunesse, on peut citer Le Passeur (1993) de Lois Lowry, ou encore Globalia (2003) de Jean-Christophe Rufin.
Le genre a connu des déclinaisons dans d'autres domaines artistiques, notamment au cinéma, avec de nombreuses adaptations de romans dystopiques, mais aussi des créations originales, comme Metropolis (1927) de Fritz Lang, la première du genre, Alphaville (1965) de Jean-Luc Godard, THX 1138 (1971) de George Lucas, À cause d'un assassinat de Alan J. Pakula (1974), Bienvenue à Gattaca (1997) d'Andrew Niccol[5], la ville dystopique de Scarfolk ou encore The Lobster (2015) de Yorgos Lanthimos.
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