Obtenez les meilleures solutions à toutes vos questions sur Laurentvidal.fr, la plateforme de Q&R de confiance. Rejoignez notre plateforme de questions-réponses pour obtenir des réponses précises à toutes vos interrogations de la part de professionnels de différents domaines. Découvrez la facilité d'obtenir des réponses rapides et précises à vos questions grâce à l'aide de professionnels sur notre plateforme.
Sagot :
Salut !
Introduction :Les Essais sont l’œuvre principale de Montaigne, auteur humaniste du XVIème siècle.
Sous un angle philosophique mais aussi politique et social, il y aborde toute une variété de sujets et livre ses réflexions sur sa propre vie et sur la condition de l’homme.
Dans le chapitre 31, « Des Cannibales », publié en 1595, Montaigne évoque la découverte des « sauvages » du Nouveau Monde et l’étonnement des Européens face à des coutumes différentes des leurs.
En parlant d’eux, il parle également de l’homme européen, prétendument civilisé, détourne les idées préconçues sur ces cannibales et propose sa vision de la « barbarie ».
Conclusion: C’est donc une vision originale des « cannibales » que propose Montaigne dans ses Essais : renversant le sens courant du terme, ce sont les hommes civilisés qu’il qualifie de « sauvages », car ils cherchent à tout prix à dégrader l’œuvre parfaite de la nature, alors que les hommes du Nouveau Monde vivent selon les lois naturelles, en harmonie avec elles. On retrouve cette même vision dans d’autres chapitres des Essais, comme le chapitre « Des coches » .
Il livre ainsi un éloge de la nature et du naturel, en opposition aux préjugés de son époque, selon lesquels la culture et la civilisation sont indispensables à l’homme pour une heureuse condition humaine. Montaigne considère plutôt la simplicité et l’authenticité comme source de bonheur.
L’idée que les progrès de la civilisation sont en réalité des méfaits sert de fondement au mythe du « bon sauvage », qui sera repris bien plus tard, au XVIIIème siècle, par exemple par Rousseau dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), où il soutient que l’état originel de l’homme le conduit à la vertu et au bonheur, puisqu’il ignore le mal.
Bon Courage !
Nous apprécions votre visite. Nous espérons que les réponses trouvées vous ont été bénéfiques. N'hésitez pas à revenir pour plus d'informations. Votre visite est très importante pour nous. N'hésitez pas à revenir pour des réponses fiables à toutes vos questions. Visitez Laurentvidal.fr pour obtenir de nouvelles et fiables réponses de nos experts.