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Resté sans mère à quatre ans, il n'avait cessé de penser à elle. Son visage, ses caresses
demeurait "vivants" devant lui. Ses sortes de souvenirs peuvent se graver dans l'esprit
dès l'âge de deux ans : se sont des points lumineux que toute l'ombre de la vie ne peut
éteindre : c'est un coin qui demeure d'un grand tableaux effacé. Un des plus persistants
parmis ces souvenirs été celui-ci : une fenêtre grande ouverte dans une calme soirée
d'été, les rayons obligues d'un soleil couchant ... et sa mère agenouillait, pleurant et criant,
en le serrant jusque à lui faire mal, lui, son enfant, contre sa poitrine ... Tout à coup, une
domestique entre dans la chambre et enlève des bras de sa mère l'enfant épouvantait. Il
voyait encore le visage enflammer, mais très beau de sa mère ... Tel étaient c'est
souvenirs... Il n'aimait pas en parler. D'une façon plus général, on peut dire qu'il n'aimer
pas parler. Non qu'il fut méfiant, ni timide, ni sauvage, au contraire : mais il avait une sorte
d'inquiétude intérieur, très spéciale et qui lui faisait oublier tout le reste. Très aimant
toutefois, il semblé devoir se fait sans prudence à tous : mais personne ne le prennait pur
un naif ... D'ailleurs, partout ont l'aimait, dans quelque monde qu'il allât. C'était ainsi
depuis son enfance.

F. Dostoievski, Les frères Karamazov, Editions Plon.

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Sagot :

Bonjour,

Resté sans mère à quatre ans, il n'avait cessé de penser à elle. Son visage, ses caresses,

demeuraient "vivants" devant lui. Ces sortes de souvenirs peuvent se graver dans l'esprit

dès l'âge de deux ans : ce sont des points lumineux que toute l'ombre de la vie ne peut

éteindre : c'est un coin qui demeure d'un grand tableau effacé. Un des plus persistants

parmi ces souvenirs était  celui-ci : une fenêtre grande ouverte dans une calme soirée

d'été, les rayons obliques d'un soleil couchant ... et sa mère agenouillée pleurant et criant,

en le serrant jusque à lui faire mal, lui, son enfant, contre sa poitrine ... Tout à coup, une

domestique entre dans la chambre et enlève des bras de sa mère l'enfant épouvanté. Il

voyait encore le visage enflammé, mais très beau de sa mère ... Tels étaient ses

souvenirs... Il n'aimait pas en parler. D'une façon plus générale, on peut dire qu'il n'aimait

pas parler. Non qu'il fut méfiant, ni timide, ni sauvage, au contraire : mais il avait une sorte

d'inquiétude intérieure, très spéciale et qui lui faisait oublier tout le reste. Très aimant

toutefois, il semblait devoir se faire  sans prudence à tous : mais personne ne le prenait pour

un naïf ... D'ailleurs, partout on l'aimait, dans quelque monde qu'il allât. C'était ainsi

depuis son enfance.

Réponse :

POSTE TA QUESTION

sonia77lawson

il y a 31 sec

Français

Collège

Exercices d'orthographe

Renforcement

1. Des erreurs se cachent dans le texte suivant. Sauras-tu les retrouver ?

Resté sans mère à quatre ans, il n'avait cessé de penser à elle. Son visage, ses caresses  demeurait (demeuraient) "vivants" devant lui. Ses (ces) sortes de souvenirs peuvent se graver dans l'esprit  dès l'âge de deux ans : se (ce) sont des points lumineux que toute l'ombre de la vie ne peut  éteindre : c'est un coin qui demeure d'un grand tableaux (tableau) effacé. Un des plus persistants  parmis (parmi) ces souvenirs été (était) celui-ci : une fenêtre grande ouverte dans une calme soirée  d'été, les rayons obligues (obliques) d'un soleil couchant ... et sa mère agenouillait (agenouillée) , pleurant et criant,  en le serrant jusque à lui faire mal, lui, son enfant, contre sa poitrine ... Tout à coup, une  domestique entre dans la chambre et enlève des bras de sa mère l'enfant épouvantait (épouvanté). Il  voyait encore le visage enflammer (enflammé), mais très beau de sa mère ... Tel (tels) étaient c'est  (ses) souvenirs... Il n'aimait pas en parler. D'une façon plus général (générale) , on peut dire qu'il n'aimer (aimait) pas parler. Non qu'il fut (fût) méfiant, ni timide, ni sauvage, au contraire : mais il avait une sorte  d'inquiétude intérieur(intérieure), très spéciale et qui lui faisait oublier tout le reste. Très aimant  toutefois, il semblé (semblait) devoir se fait sans prudence à tous (ici je ne comprends pas) : mais personne ne le prennait (prenait ) pur (pour) un naif  (naïf)... D'ailleurs, partout ont (on) l'aimait, dans quelque monde qu'il allât. C'était ainsi  depuis son enfance.

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