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Sagot :
Réponse:
Je vais parler d'un héros de chez moi, Georges Guingouin, il a libéré Limoges. Ainsi que Edmond Michelet.
Explications:
Michelet est de droite, fervent catholique et Corrézien.
Georges Guingouin est de gauche, militant communiste et Haut-Viennois.
Les deux résistants sont contres la capitulation et la collaboration du maréchal Pétain et de la France qui se genre soudain dans les rangs du parti Nazi.
Deux Limousins dont le destin va basculer en un été.
En 1940 Edmond Michelet à 41 ans. Il est père de 7 enfants.
Depuis 20 ans, il fréquente l’Association catholique de la jeunesse française de Brive, il a lu Mein Kampf et se montre inquiet de l’évolution de l’Europe. Il prône l’entente avec la Grande-Bretagne pour résister à l’expansion nazie. Le 17 juin 1940, le jour même où Pétain annonce à la radio qu’il faut cesser le combat et signer l’armistice avec Hitler, Michelet rédige un tract où il appelle à la Résistance.
Ce tract sera distribué dans les boîtes aux lettres de Brive, un jour avant l’Appel du 18 juin du Général De Gaulle, dont il deviendra un proche.
Puis, très vite Michelet passe de la théorie à la pratique.
Il organise l’accueil de nombreux enfants réfugiés espagnols puis juifs, à l’orphelinat d’Aubazine puis dans des lieux plus sûrs.
Il est arrêté le 25 février 1943 par la Gestapo et déporté au camp de concentration de Dachau. Tous les témoins de ce séjour évoqueront son charisme et son courage.
Edmond Michelet est libéré et rentre en France en mai 1945. Il est élu député de Corrèze en octobre puis ministre des armées du Gouvernement provisoire du genéral De Gaulle.
Il restera très fortement marqué par sa déportation à Dachau.
En 1940 Georges Guingouin a 27 ans, il est instituteur dans le petit village de Saint-Gilles-les-Forêts aux confins de la Haute-Vienne et de la Corrèze.
Depuis 1935 il est militant communiste et s'y intéresse beaucoup.
Mobilisé le 23 août 1939, blessé le 17 juin 1940, hospitalisé, il quitte volontairement les lieux pour éviter d'être arrêté et rentre à Saint-Gilles-les-Forêts par ses propres moyens.
En septembre 1939, après la signature du pacte Germano-Soviétique entre Hitler et Staline, le Parti Communiste Français avait été dissous.
Mais à l’été 1940, Guingouin est résolu à poursuivre l’action clandestine. Très vite, il reprend ses activités de militant communiste dans la clandestinité.
L'appel à la lutte
En août 1940, désobéissant aux consignes du Parti Communiste lié par le Pacte Germano-Soviétique, Georges Guingouin rédige, imprime et diffuse un « appel à la lutte armée» contre l’occupant.
Evoquant "la dictature fasciste" du régime de Pétain à Vichy il décrit "des misérables qui, non contents d'avoir couvert leurs mains du sang de nos soldats, auront tout à se plaire dans une France qui cède la moindre miette ''.
En janvier 1941 il publie le premier numéro du journal clandestin "Le Travailleur limousin". Un mois plus tard, il prend le maquis en Corrèze.
A la tête d'un premier groupe de résistants, Georges Guingouin organise une "récupération" à main armée de cartes d'alimentation en cambriolant la mairie de Saint-Gilles-les-Forêts. Cela lui vaudra d'être condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité.
Il va multiplier les actions de sabotage.
En juillet 1944, après le Débarquement allié en Normandie, Guingouin mène pendant plusieurs jours l’une des rares batailles "conventionnelles" victorieuses de la Résistance face à l’armée Allemande autour du Mont Gargan en Haute-Vienne.
Le 3 aout 1944, à la tête de 8 000 hommes, il encercle Limoges et libère la ville sans violence, en obtenant la reddition de l’officier allemand commandant la place.
En mai 1945 Guingouin est élu maire de Limoges jusqu’en 1947.
Compagnon de la Libération, Commandeur de la Légion d’Honneur, médaillé de la Résistance a reçu de merveilleuses récompenses pour ses exploits m.
Décédé le 27 octobre 2005, il repose dans le petit cimetière de Saint-Gilles-les-Forêts.
Voilà j'espère t'avoir aidé !
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