Bonjour
S'il est établit que la violence est source de problèmes, son application ne peut pas être une réponse à ces problèmes. Renoncer à la violence n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire. Pour ne pas répondre par la violence, il faut une grande maitrise de soi, beaucoup de courage et une grande force morale. Certaines philosophies de vie et religions permettent de s’opposer à la violence à l’exemple du bouddhisme. Gandhi illustre la résistance à l’oppresseur par la non-violence en mettant ce dernier face à son comportement déshonorant. Tout problème a sa solution mais il faut en discuter, faire une mise au point sur le sujet du désaccord et surmonter les peurs de l’autre. Cette attitude s’oppose à la violence à l’état pur, telle que la guerre qui sert à tout détruire sans réfléchir aux conséquences pour l’avenir de la vie humaine et apporte au contraire encore plus de violence. Plus près de notre vie quotidienne, il y a la rue, la famille, la banlieue … ou nous avons peur d’intervenir pour éviter que la violence ne se retourne contre nous. Pour vaincre la violence, il faut avoir l’intention dépasser ses limites et ses peurs.
La violence n’est pas un bon remède contre la violence car elle en crée encore plus. Pourtant la violence n’est pas à exclure si aucune autre solution négociable n’existe, il ne faut pas continuer à accepter une brutalité sans faire quelque chose pour nous défendre ainsi que les valeurs humanistes de notre société. L’usage de la violence doit être considéré comme un moyen ultime de s’opposer à la barbarie mais ne peut en aucun cas devenir un système de société.
