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Sagot :
A Des métropoles qui s'étendent
► Un foncier rare et cher. Avec la croissance démographique, la place vient à manquer dans les métropoles. Le prix du foncier augmente, surtout au centre, qui constitue la vitrine internationale de la métropole.
► Une croissance verticale et horizontale. La première solution consiste à construire des gratte‑ciel, inventés à la fin du XIXe siècle à Chicago aux États‑Unis. Avec une même emprise au sol, il est possible de loger bien plus d’habitants et de construire bien plus de bureaux et de commerces. L’autre dynamique qui résulte du manque de foncier est l’étalement urbain : les métropoles tendent aujourd’hui à changer d’échelle et à devenir des régions métropolitaines. L’urbanisation se diffuse dans des espaces ruraux de plus en plus éloignés et de nouvelles centralités apparaissent.
► Une organisation spatiale qui reflète les inégalités sociales. Les centres des métropoles abritent les quartiers d’affaires, et sont réhabilités au profit des plus riches. Pour les populations les plus pauvres, se loger passe souvent par un éloignement du centre. La distance entre lieux d’emplois et zones résidentielles s’accroît pour les ménages pauvres ainsi évincés. Dans les pays du Sud, cet étalement urbain se fait largement sous la forme d’un habitat informel : bidonvilles d’Afrique, slums d’Inde, favelas du Brésil, etc.
B Une fragmentation socio‑spatiale croissante
► Une privatisation des services qui pénalise les plus fragiles. Dans les pays développés comme dans les Suds, les services de base sont de plus en plus pris en charge par des sociétés privées. Eau, énergie et transports voient alors souvent leur prix augmenter, au détriment des plus pauvres.
► Les gated communities, une privatisation de l’espace. Certains promoteurs immobiliers peuvent créer de véritables quartiers ou villes privés. Ces espaces sont qualifiés de gated communities. Ce phénomène concerne souvent les catégories aisées ou moyennes supérieures, notamment dans les Suds. Mais le phénomène concerne également les Nords, à commencer par les États-Unis, où elles peuvent être spécialisées par classe d’âge ou type de loisirs et où une discrimination à l’achat s’opère.
► La fin du vivre‑ensemble ? Aux États-Unis, les gated communities peuvent organiser un référendum local pour devenir une municipalité. De nombreux quartiers riches, par exemple en Californie dans le comté d’Orange, ont ainsi fait sécession de quartiers pauvres. Ils payent pour assurer leurs propres services courants (adduction d’eau, gestion des déchets, entretien des routes) et haut de gamme (piscines, courts de tennis) sans payer pour le reste de la ville. La solidarité et le vivre-ensemble disparaissent dans cet entre-soi choisi. La métropole se fragmente.
► Un foncier rare et cher. Avec la croissance démographique, la place vient à manquer dans les métropoles. Le prix du foncier augmente, surtout au centre, qui constitue la vitrine internationale de la métropole.
► Une croissance verticale et horizontale. La première solution consiste à construire des gratte‑ciel, inventés à la fin du XIXe siècle à Chicago aux États‑Unis. Avec une même emprise au sol, il est possible de loger bien plus d’habitants et de construire bien plus de bureaux et de commerces. L’autre dynamique qui résulte du manque de foncier est l’étalement urbain : les métropoles tendent aujourd’hui à changer d’échelle et à devenir des régions métropolitaines. L’urbanisation se diffuse dans des espaces ruraux de plus en plus éloignés et de nouvelles centralités apparaissent.
► Une organisation spatiale qui reflète les inégalités sociales. Les centres des métropoles abritent les quartiers d’affaires, et sont réhabilités au profit des plus riches. Pour les populations les plus pauvres, se loger passe souvent par un éloignement du centre. La distance entre lieux d’emplois et zones résidentielles s’accroît pour les ménages pauvres ainsi évincés. Dans les pays du Sud, cet étalement urbain se fait largement sous la forme d’un habitat informel : bidonvilles d’Afrique, slums d’Inde, favelas du Brésil, etc.
B Une fragmentation socio‑spatiale croissante
► Une privatisation des services qui pénalise les plus fragiles. Dans les pays développés comme dans les Suds, les services de base sont de plus en plus pris en charge par des sociétés privées. Eau, énergie et transports voient alors souvent leur prix augmenter, au détriment des plus pauvres.
► Les gated communities, une privatisation de l’espace. Certains promoteurs immobiliers peuvent créer de véritables quartiers ou villes privés. Ces espaces sont qualifiés de gated communities. Ce phénomène concerne souvent les catégories aisées ou moyennes supérieures, notamment dans les Suds. Mais le phénomène concerne également les Nords, à commencer par les États-Unis, où elles peuvent être spécialisées par classe d’âge ou type de loisirs et où une discrimination à l’achat s’opère.
► La fin du vivre‑ensemble ? Aux États-Unis, les gated communities peuvent organiser un référendum local pour devenir une municipalité. De nombreux quartiers riches, par exemple en Californie dans le comté d’Orange, ont ainsi fait sécession de quartiers pauvres. Ils payent pour assurer leurs propres services courants (adduction d’eau, gestion des déchets, entretien des routes) et haut de gamme (piscines, courts de tennis) sans payer pour le reste de la ville. La solidarité et le vivre-ensemble disparaissent dans cet entre-soi choisi. La métropole se fragmente.
Merci de votre passage. Nous nous efforçons de fournir les meilleures réponses à toutes vos questions. À la prochaine. Merci de votre passage. Nous nous efforçons de fournir les meilleures réponses à toutes vos questions. À la prochaine. Vos questions sont importantes pour nous. Revenez régulièrement sur Laurentvidal.fr pour obtenir plus de réponses.